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Le Shass, principal parti religieux d’Israël, pour l’évacuation des colonies

Le chef du parti ultraorthodoxe sépharade Shass, la principale formation religieuse d’Israël, Eli Ishaï, a approuvé le principe de l’évacuation de colonies en Cisjordanie, dans une interview publiée hier par le quotidien en langue anglaise Jerusalem Post. « Il pouvait être question, il y a vingt ans, de garder toutes les implantations, aujourd’hui c’est dépassé », a déclaré le député, démarquant ainsi son parti de l’extrême droite religieuse et du lobby des colons. « Les Palestiniens et nous buvons la même eau, respirons le même air, il faut aller de l’avant », a-t-il ajouté. Il a réaffirmé l’opposition du Shass au retrait unilatéral de Gaza opéré en septembre dernier par Israël. Le Shass avait violemment dénoncé le plan de retrait de Gaza, son chef spirituel, le rabbin Ovadia Yossef, ayant même maudit à ce sujet M. Sharon. Le Shass ne s’était toutefois pas mobilisé pour torpiller le retrait. Aujourd’hui, le Shass souligne que cette opposition ne portait pas sur le principe même. Le retrait « a renforcé les éléments radicaux » chez les Palestiniens, a estimé le rabbin Ishaï, en référence à la victoire haut la main en janvier du mouvement islamiste Hamas aux législatives palestiniennes. « Il aurait été préférable de signer un accord de paix avec le président palestinien et de renforcer ainsi les éléments modérés », a-t-il ajouté. Le Shass, qui dispose de onze sièges sur 120 au Parlement sortant, devrait maintenir sa représentation dans la prochaine législature, après les élections du 28 mars, selon les sondages d’intentions de vote. Cette formation souhaite rejoindre un futur gouvernement de coalition, si le parti Kadima fondé par le Premier ministre Ariel Sharon et dirigé par le Premier ministre par intérim Ehud Olmert l’emportait.
Le chef du parti ultraorthodoxe sépharade Shass, la principale formation religieuse d’Israël, Eli Ishaï, a approuvé le principe de l’évacuation de colonies en Cisjordanie, dans une interview publiée hier par le quotidien en langue anglaise Jerusalem Post.
« Il pouvait être question, il y a vingt ans, de garder toutes les implantations, aujourd’hui c’est dépassé », a déclaré...