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Un ministre échappe à un attentat au nord de Balad Plus de 400 Irakiens relâchés, espoir de libération pour Jill Caroll

L’armée américaine a libéré hier 419 détenus irakiens, dont cinq femmes, une décision qui pourrait faciliter la libération d’une journaliste américaine prise en otage le 7 janvier à Bagdad. Dans le même temps, dans le nord de l’Irak, le ministre de l’Industrie, Oussama al-Najafi, a échappé à un attentat qui a tué trois de ses gardes. Les ravisseurs de la journaliste Jill Caroll ont menacé de tuer leur otage si les prisonnières en Irak n’étaient pas libérées sous « 72 heures », avait annoncé le 17 janvier la télévision al-Jazira du Qatar, en diffusant une vidéo de l’otage. Aucune nouvelle sur le sort de la journaliste de 28 ans n’a filtré depuis, mais les appels à sa libération se sont multipliés en Irak et à l’étranger. Le ministère irakien de la Justice à Bagdad a affirmé mercredi que les libérations n’étaient pas liées à la demande des ravisseurs et expliqué, tout comme l’armée américaine, que la décision avait été prise par une commission quadripartite (Force multinationale, et ministères irakiens de la Justice, de l’Intérieur et des Droits de l’homme) sur étude du dossier des détenus. Les prisonniers sont libérés quand cette commission arrive à la conviction qu’ils ne sont pas impliqués dans des violences contre la Force multinationale, les forces de sécurité ou les civils irakiens. Parallèlement, le ministre Najafi est sorti indemne d’un attentat qui a tué trois de ses gardes et blessé un quatrième. Un engin a explosé à la mi-journée, au moment du passage du convoi ministériel, au nord de Balad, à quelque 70 km au nord de la capitale, a indiqué à l’AFP un membre de son cabinet. Au total, neuf personnes ont été tuées hier dans des attaques en Irak qui ont visé entre autres une patrouille de police, un responsable d’une association d’anciens détenus, un fourgon de prisonniers, un convoi de camions-citernes et un responsable local, selon des sources de sécurité. Tractations pour la formation d’un gouvernement Par ailleurs, les contacts pour la formation d’un gouvernement irakien ont débuté un mois et demi après les élections législatives, et la mission de l’ONU en Irak s’est dit prête à aider au succès de ces tractations. « Nous avons de l’expérience lorsqu’il s’agit de rapprocher les vues, et elle peut être utile », a déclaré Achraf Qazi, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, en évoquant le processus politique en Irak. La recherche d’un gouvernement d’union, soutenu par les États-Unis, s’annonce comme une tâche compliquée, compte tenu des divergences entre les différents protagonistes du jeu politique irakien. Ainsi, le dirigeant sunnite Saleh al-Motlak a indiqué avoir insisté auprès du puissant chef chiite Abdel Aziz Hakim sur le rejet du fédéralisme. Les chiites, et notamment M. Hakim, prônent l’idée d’une région autonome dans les zones à majorité chiite situées au sud de Bagdad après l’adoption par référendum d’une Constitution consacrant le caractère fédéral de l’Irak.

L’armée américaine a libéré hier 419 détenus irakiens, dont cinq femmes, une décision qui pourrait faciliter la libération d’une journaliste américaine prise en otage le 7 janvier à Bagdad. Dans le même temps, dans le nord de l’Irak, le ministre de l’Industrie, Oussama al-Najafi, a échappé à un attentat qui a tué trois de ses gardes.

Les ravisseurs de la journaliste...