Les négociateurs américains, nord-coréens et chinois tentent de relancer les pourparlers à six

Les négociateurs des États-Unis, de la Corée du Nord et de la Chine aux pourparlers sur la crise nucléaire nord-coréenne se sont rencontrés mercredi dans la nuit à Pékin pour tenter de relancer des discussions dans l’impasse, a annoncé hier le ministère chinois des Affaires étrangères. « Sur proposition de la Chine, les représentants de la Chine, de la République populaire démocratique de Corée et des États-Unis se sont rencontrés à Pékin le 18 janvier », a déclaré le porte-parole du ministère, Kong Quan, lors d’un point de presse régulier. « Les trois parties ont eu une évaluation positive de ce contact. Ils ont senti que ce type de contact est bénéfique », a-t-il ajouté, précisant que l’Américain Christopher Hill, le Nord-Coréen Kim Kye-gwan et le Chinois Wu Dawei y avaient participé. M. Kong n’a pas donné d’autres détails. « Nous espérons que grâce aux efforts communs des différentes parties, à la communication et au dialogue, nous pourrons progressivement réduire les différences qui existent entre les différentes parties et progressivement surmonter les facteurs compliqués que doivent affronter les discussions à six », a-t-il ajouté. Au cours d’une visite en Chine du 10 au 18 janvier, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il a renouvelé son engagement à une solution pacifique de la crise sur ses ambitions nucléaires. Lors d’une quatrième série de pourparlers, en septembre à Pékin, le régime stalinien avait accepté de démanteler ses programmes nucléaires, mais il a depuis posé une nouvelle exigence : la levée de sanctions financières imposées par Washington à des sociétés nord-coréennes accusées de blanchiment. Les négociations, qui impliquent les deux Corées, les États-Unis, la Chine, le Japon et la Russie, ont démarré en août 2003 pour tenter de convaincre la Corée du Nord d’abandonner ses ambitions nucléaires.