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«Sans titre»: quinze poèmes de Ziad Abi Azar

Ziad Abi Azar a voulu que son premier recueil soit Sans titre. Car les poèmes qui y sont inclus sont tout aussi intitulés. Ni par négligence, ni par paresse (bien qu’il se dise né sous le signe de la flemmardise). Mais on suspecterait plutôt une volonté de laisser planer le mystère, histoire d’attirer le lecteur dans les filets de cette poésie tantôt allégorique, tantôt métaphysique, teintée également d’un certain érotisme. Le poète en herbe a 26 ans. À l’école, il s’est vite découvert un penchant pour le battement des ailes des oiseaux qu’il se plaisait à observer durant les cours de mathématiques et d’anglais. Par contre, lorsque le professeur entretenait ses disciples de Baudelaire, de Verlaine et de Rimbaud, il était tout ouïe. À l’université, il s’est « engagé » dans l’anthropologie. « L’étude de l’homme sous tous ses aspects, sociaux, culturels et physiques (anatomie, physiologie, pathologie, évolution), m’intéressait beaucoup plus que le business et les affaires. » Cette empathie pour l’autre le mène œuvrer dans les camps palestiniens comme interprète médiateur pour Handicap International, une ONG française. Puis il passe par une période « trouble » qui l’oblige à suivre un traitement dans un hôpital psychiatrique. C’est durant cette intervalle qu’il s’est mis à l’écriture. « Dans les couloirs impersonnels de l’hôpital, je taquinais la muse pour exprimer mon isolement. » Il a ainsi laissé libre cours à son imagination. Le résultat est là. Publié sous forme de recueil illustré de dessins qu’il a réalisés lui-même. Aujourd’hui, il dit s’être assagi. Et il suit des cours à l’École de mosaïque de Mar Roukoz. Ce recueil achevé en 2003 le rappelle sans cesse à son passé. En espérant qu’il ait réussi à tourner définitivement la page. M.G.H.
Ziad Abi Azar a voulu que son premier recueil soit Sans titre. Car les poèmes qui y sont inclus sont tout aussi intitulés. Ni par négligence, ni par paresse (bien qu’il se dise né sous le signe de la flemmardise). Mais on suspecterait plutôt une volonté de laisser planer le mystère, histoire d’attirer le lecteur dans les filets de cette poésie tantôt allégorique, tantôt...