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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses Léger repli de l’euro face au dollar

L’euro a enregistré un léger recul face au dollar hier sur des marchés des changes calmes en raison de l’absence des opérateurs américains, en congé pour le Martin Luther King’s Day aux États-Unis. Malgré un contexte de probable fin prochaine de hausse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed) après la publication, vendredi dernier, de prix américains à la production faisant état d’une inflation bénigne, les opérateurs, qui avaient vendu le dollar à la fin de la semaine dernière, ont estimé hier devoir le racheter. Des anticipations que les prix à la consommation aux États-Unis, attendus demain, pourraient augmenter en décembre à un rythme incitant la Fed à poursuivre sa politique de resserrement du crédit. Ces anticipations semblent expliquer ce changement de climat entourant les marchés des changes. Cela d’autant que les investisseurs venaient d’apprendre hier de la Banque de France que son indicateur de climat des affaires est descendu à 101 points en décembre contre 106 points en novembre et qu’elle a revu en baisse sa prévision de croissance du PIB français au 4e trimestre 2005 de 0,6 % à 0,5 %. Dans ces conditions, les opérateurs ont ignoré la confirmation par le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, que son gouvernement attendait une croissance du PIB allemand de 1,4 % cette année, supérieure à sa précédente prévision de 1,2 %, et ont continué à rééquilibrer leurs positions de change en faveur du dollar. Ils se sont montrés aussi très indifférents au sujet des commentaires du secrétaire d’État au Trésor américain, John Snow, qui a dit qu’il fallait s’attendre à une « diversification marginale » des réserves de changes des Banques centrales asiatiques. Bien que cette stratégie soit défavorable au billet vert, elle n’a pas joué hier à l’actif de l’euro dont la tendance a été dominée plutôt par l’attente des chiffres de l’inflation aux États-Unis qui seront plus déterminants de l’orientation des taux d’intérêt américains à deux semaines de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, le 31 janvier. L’euro devait donc souffrir un peu de ces perspectives entourant les marchés, se négociant finalement à Londres sur un ton vulnérable à 1,2120 $ contre 1,2140 $, vendredi dernier, à New York, en léger repli de 0,16 %. Léger essoufflement de Solidere En l’absence d’indications en provenance des États-Unis, les Bourses européennes ont entamé la semaine hier en légère hausse. Les investisseurs, qui avaient largement anticipé la semaine dernière les avertissements sur résultats lancés par les deux géants américains Alcoa et Tyco, le fabricant d’automobile Peugeot Citroën et France Télécom, se sont montrés hier plus optimistes à la veille de la publication des résultats d’IBM, Intel et Yahoo ! En outre, des rumeurs selon lesquelles Citigroup, JP Morgan, Wells Fargo, Wachovia et Bank of America s’intéressent à l’achat de la banque britannique Standard Chartered ont soutenu les bancaires. Les valeurs pétrolières ont trouvé également appui dans la hausse des prix du brut qui a relancé les spéculations sur Total, BP et Royal Dutch-Shell. À la Bourse de Beyrouth, et après deux semaines de hausse, certaines valeurs cotées ont éprouvé hier le besoin de souffler un peu. En effet, les actions A et B de Solidere ont légèrement reculé sur quelques ventes bénéficiaires de 20,90 $ à 20,77 $ et de 20,85 $ à 20,72 $ respectivement. Élie KAHWAGI
L’euro a enregistré un léger recul face au dollar hier sur des marchés des changes calmes en raison de l’absence des opérateurs américains, en congé pour le Martin Luther King’s Day aux États-Unis. Malgré un contexte de probable fin prochaine de hausse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed) après la publication, vendredi dernier, de prix américains à la...