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Last Days, de Gus Van Sant (2005) Last Days est dédié à la mémoire de Kurt Cobain et certains éléments font directement référence à l’icône du mouvement grunge : on peut ainsi lire à la fin du film, sur l’écran de télévision, un extrait de la lettre écrite par Cobain avant de se suicider. Cependant, les personnages restent fictifs (le héros s’appelle Blake) et on n’entend pas une seule note de Nirvana dans le film, qui comprend pourtant des passages musicaux. Le film s’inscrit dans la lignée des deux précédents longs-métrages de Gus Van Sant : Gerry (tourné en 2002, sorti en France en 2004) et Elephant (2003). Dans les trois cas, le cinéaste s’est inspiré de faits divers réels : « Les trois films utilisent la fiction pour découvrir quelque chose de nouveau sur une situation donnée. Ce sont des histoires où les gens ignorent ce qui s’est vraiment passé, car il leur manque certains éléments (…) En ce qui concerne Kurt Cobain, personne ne sait vraiment où il était les deux derniers jours de sa vie, ni ce qui s’est passé. La source d’inspiration de Last Days n’est pas tant l’événement en soi que la fascination exercée par le mystère de ces derniers jours », précise le cinéaste dans le dossier de presse. La force du film tient du fait que le cinéaste ne porte absolument aucun jugement, aucune explication. À nous, spectateurs, de nous faire notre propre idée sur le sujet. Si certains auront du mal à apprécier la démarche conceptuel du réalisateur, les autres resteront hypnotisés par ses choix artistiques, notamment le traitement de l’image, du son, du scénario peu développé, du montage pas toujours chronologique. L’expérience reste tout à fait étonnante. L’histoire : Blake, artiste replié sur lui-même, fléchit sous le poids de la célébrité, du succès et d’un sentiment d’isolement croissant. Réfugié dans une maison au milieu des bois, il tente d’échapper à sa vie, à son entourage et à ses obligations. Il regarde, écoute et attend la délivrance. Avec Michael Pitt et Asia Argento Ciné-club de l’ALBA, vendredi 13 janvier à 19h Le corbeau, de Henri-Georges Clouzot (1943) Cycle «Le cinéma sous l’Occupation». Le corbeau est un des plus grands films tournés pendant la guerre. Clouzot présente les travers humains en temps d’Occupation. Le cinéaste fut d’ailleurs interdit de filmer pendant un certain temps suite à la sortie du long-métrage. Les autorités de l’époque jugeaient que ce film avait donné une image néfaste de la France. Quoi qu’il en soit, cela n’enlève rien des qualités du cinéaste, notamment son art de cultiver jusqu’au bout le suspense, et des qualités d’un film à la fois drôle, sombre et touchant. L’histoire : une petite ville de province est perturbée par une multiplication de lettres anonymes signées « Le corbeau ». Le Dr Rémi Germain, ombrageux et mal vu des bien- pensants, en est la première cible : il est accusé de pratiquer des avortements et d’être l’amant de l’épouse du psychiatre de l’hôpital. Avec Pierre Fresnay, Ginette Leclerc et Micheline Francey. CCF, salle Montaigne, mercredi 18 janvier à 19h15
Last Days,
de Gus Van Sant (2005)

Last Days est dédié à la mémoire de Kurt Cobain et certains éléments font directement référence à l’icône du mouvement grunge : on peut ainsi lire à la fin du film, sur l’écran de télévision, un extrait de la lettre écrite par Cobain avant de se suicider. Cependant, les personnages restent fictifs (le héros s’appelle Blake) et...