Football - Les équipes de Ligue 1 entrent aujourd’hui en lice Les clubs de l’élite devront se méfier des « Petits Poucets » de la Coupe de France

Les 32es de finale de la Coupe de France de football, qui marquent l’entrée en lice des clubs de Ligue 1, constituent traditionnellement un piège pour l’élite, dont 14 représentants sont opposés à des clubs d’échelons inférieurs aujourd’hui et demain. Le « grand écart » de ces 32es de finale aura lieu samedi en Seine-Saint-Denis, à La Courneuve, où le club de Drancy (DSR) accueille Metz (L1). Six niveaux séparent en effet les amateurs franciliens des pro lorrains alors qu’il y a cinq niveaux d’écart entre Longuenesse (PH/Ligue Nord-Pas-de-Calais), considéré comme le « Petit Poucet », et Caen (L2) et entre Vermelles (DH/Ligue Nord-Pas-de-Calais) et le Paris SG (L1). La quatrième et dernière équipe de niveau régional encore en course est Saint-Louis Neuweg (DH), qui accueillera plus modestement Colmar (CFA2). Chaque année à la même époque, les 32es de finale constituent un piège à clubs de Ligue 1. Les statistiques des trois dernières saisons sont à cet égard assez éloquentes : en 2004-2005, cinq clubs de L1 avaient été éliminés, dont trois par des clubs d’échelon inférieur. Trois duels de L1 La saison d’avant (2003-2004), huit clubs de L1 avaient chuté en 32es de finale, dont quatre contre des divisions inférieures. Et en 2002-03, ils avaient été neuf à tomber, dont pas moins de huit contre des plus petits. Cette année, trois clubs de l’élite sont certains de chuter puisque trois rencontres opposent des équipes de L1 : Strasbourg-Nancy, Saint-Étienne-Lille et Le Mans-Lens. Strasbourg et Saint-Étienne, déjà éliminés en 32es l’an passé, vont tenter d’éviter pareille déconvenue, surtout les Alsaciens, 20es en L1 à dix points de la 17e place et qui n’ont plus que cette compétition pour sauver leur saison. Mais plus que les clubs amateurs, ce sont bien les équipes de L2 qui présentent un réel danger pour les représentants de l’élite. Valenciennes (3e de L2) pourrait très bien surprendre des Nantais moribonds et Nice (13e de L1) n’aura pas forcément la partie facile à Brest (10e de L2). Le court déplacement de Lyon à Grenoble (L2) n’a toutefois pas de quoi faire trembler le leader incontestable de la L1. Mais Marseille pourra méditer son mauvais souvenir de la saison passée (élimination en 32es de finale par Angers, alors 17e de Ligue 2, au Vélodrome) avant de recevoir Le Havre (actuel 15e de L2). Le tirage au sort des 16es de finale aura lieu mercredi 11 janvier.