INSOLITE

Le président turkmène publie un nouveau recueil de poèmes L’histoire aurait pu faire rire, si elle n’était le fait d’un dictateur mégalomane. Hier, le président turkmène a publié un nouveau recueil de pensées, sous forme de poèmes, intitulé : Mes chers. La nouvelle production de Saparmourat Niazov a été présentée au Parlement turkmène, a rapporté la presse officielle hier, qui a salué « l’incarnation de la perfection des pensées artistiques » du chef de l’État. M. Niazov, plus connu sous le titre de Turkmenbachi (leader de tous les Turkmènes) et qui a institué un véritable culte autour de sa personne, signe ici un recueil de poèmes en vers et en prose destiné à guider ses concitoyens. « Dans les pages de la partie poétique du recueil, la plume géniale du Turkmenbachi a posé sur le papier des pensées sur la patrie, son histoire, la bonté de l’humanité, l’honneur, le courage et l’amour », résume le journal Neutralni Turkmenistan. Mais le Turkmenbachi exalte aussi le souvenir de ses parents, « dont la mémoire est sainte pour tout le peuple turkmène », souligne le quotidien. Dans sa partie en prose, Mes chers rassemble des souvenirs de jeunesse du président et les leçons qu’il en a tirées. « L’auteur se pose en poète fin et en prosateur talentueux, en philosophe, en homme connaissant le prix des difficultés et des expériences », conclut le journal qui annonce la mise en vente imminente du livre. La présentation de l’ouvrage a eu lieu devant les députés, les ministres et l’élite intellectuelle et universitaire du pays dans une ambiance chargée d’émotion. Ces cinq dernières années, le Turkmenbachi a publié quatre autres recueils de poèmes. Mais le Rukhnama – dont les deux tomes ont été publiés en 2001 et 2004 – reste l’ouvrage « de référence ». L’étude de ce guide politico-spirituel est imposée dans tout le pays et les fonctionnaires sont testés tous les ans sur leur connaissance de l’ouvrage. L’œuvre d’art, dernier remède contre l’hypertension et la constipation Contempler des œuvres d’art et les évoquer sont des remèdes efficaces contre l’hypertension et la constipation, révèle l’auteure suédoise d’une étude. Pendant quatre mois, Britt-Maj Wikström, chercheuse dans une université de Stockholm, a réuni une fois par semaine vingt femmes âgées d’environ 80 ans pour des conversations autour d’œuvres d’art. « Le résultat a été positif. Leurs attitudes sont devenues de plus en plus positives, elles sont devenues plus créatives, leur pression artérielle est allée dans la bonne direction (...) et elles se sont mises à utiliser moins de laxatifs », a expliqué Mme Wikstrôm à l’AFP. Un groupe témoin de vingt autres femmes qui se sont réunies, également à un rythme hebdomadaire, pour évoquer leurs loisirs, n’a pas bénéficié des mêmes effets, a-t-elle souligné. « Il y avait une différence significative entre les groupes », a-t-elle dit, ajoutant que les effets bénéfiques avaient continué d’agir sur les femmes du premier groupe des mois après la fin de l’expérience. La chercheuse suédoise s’intéresse à l’impact de l’art sur l’homme depuis les années 80. Elle a notamment étudié l’influence sur les employés de la présence de peintures sur les murs de leurs bureaux. Lutte au couteau dans une course au micro-ondes Deux employées d’un drugstore, apparemment affamées, ont engagé une lutte au couteau pour décider qui réchaufferait en premier sa soupe au micro-ondes dans l’arrière-boutique du magasin à Tamarax, une ville au nord de Miami (Floride sud-est), a révélé vendredi la police. Le ton est rapidement monté pendant l’altercation entre Mellesia Grant, 23 ans, et Merloze Tilme, 20 ans, qui ne voulaient pas en démordre. Saisissant un large couteau de cuisine qui traînait, Mellesia Grant a frappé sa collègue à l’abdomen et celle-ci a alors cherché à s’emparer du couteau. Au cours de la bagarre, toutes deux se sont coupées aux mains et il a fallu l’intervention du gérant du drugstore pour les séparer. « Chacune d’entre elles voulait être la première à se servir du micro-ondes pour réchauffer sa soupe et elles en sont venues aux mains », a déclaré un porte-parole de la police, Jim Leljedal. « Ce n’est peut-être pas le motif de la bagarre le plus frivole que nous ayons jamais connu, mais il n’en est pas loin », a ajouté le policier. Mellesia Grant a été arrêtée et inculpée pour coups et blessures.