Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Au menu, une rencontre du Premier ministre libanais avec le vice-président Dick Cheney Siniora sera reçu aujourd’hui par les décideurs de l’Administration Bush à Washington

WASHINGTON - Irène MOSALLI Le Liban continue à avoir la cote sur la scène internationale. Aujourd’hui, le Premier ministre Fouad Siniora, arrivé hier la nuit à Washington venant de New York, sera reçu par le vice-président américain Dick Cheney. Il sera l’un des trois « happy few » des responsables internationaux qui auront eu droit aux honneurs de la capitale fédérale après avoir participé à l’Assemblée générale des Nations unies, les deux autres étant les présidents russe Poutine et irakien Jalal Talabani qui ont eu des entretiens avec le président américain George W. Bush. Ce mercredi sera donc une journée chargée pour M. Siniora qui doit aussi être reçu par Steven Hadley, le conseiller du président Bush pour la Sécurité nationale, et probablement par John Snow, secrétaire aux Finances. Sont également prévues au programme du Premier ministre une visite au Fonds monétaire international et une rencontre avec son directeur, M. Derato. Ces rencontres interviennent après le succès de la conférence internationale de soutien au programme de réformes politiques et économiques du Liban, qui vient de se tenir au Palais de Verre et qui a mis en exergue le plein appui de la communauté internationale au gouvernement libanais. Cette initiative a été évoquée en détail par deux éditorialistes du Washington Post, Colum Lynch et Robin Wright, qui signent un article centré sur la volonté des États-Unis et des Nations unies de libérer complètement le Liban de la tutelle syrienne, et de l’aider à relancer sa politique et son économie. Ils relèvent notamment que « ce meeting de haut niveau organisé par la secrétaire d’État, Condoleezza Rice, a été marqué par une première, le ralliement de deux gouvernements arabes, en l’occurrence l’Arabie saoudite et l’Égypte, à l’effort des États-Unis en vue de renforcer l’actuel gouvernement libanais. C’est là une façon d’ignorer le président libanais, Émile Lahoud, appuyé par la Syrie ». Ils notent que les participants à la réunion tenue dans le cadre des Nations unies se sont également mis d’accord pour ne pas demander dans l’immédiat le désarmement du Hezbollah. Est aussi mise en évidence dans l’article l’intention de Rice d’envoyer au monde un message indiquant que « la communauté internationale est engagée à œuvrer pour le futur d’un Liban souverain, pacifique, démocratique et prospère ». Nous avons demandé au ministre de l’Économie et du Commerce, M. Sami Haddad, comment il entrevoit concrètement le chemin vers cette prospérité future. « Cette réunion, a-t-il dit, était des plus positives, et les participants, en particulier l’Arabie saoudite, ont fait preuve d’une énorme générosité, sans pour autant évoquer des chiffres. En ce qui concerne l’application totale de la résolution 1559, nous avons un délai de grâce. Autant d’avantages. On aura certes à remplir certaines conditions, mais il faudrait commencer à nous les imposer nous-mêmes. Pour cela, un dialogue libano-libanais est aussi essentiel sur le plan économique. » Par exemple, pour s’entendre sur les modalités de gérer le déficit budgétaire et la dette, la suppression ou non de la subvention du blé ainsi que la question de l’augmentation du tarif de l’électricité après la hausse du prix du pétrole, etc.
WASHINGTON - Irène MOSALLI

Le Liban continue à avoir la cote sur la scène internationale. Aujourd’hui, le Premier ministre Fouad Siniora, arrivé hier la nuit à Washington venant de New York, sera reçu par le vice-président américain Dick Cheney. Il sera l’un des trois « happy few » des responsables internationaux qui auront eu droit aux honneurs de la capitale fédérale après...