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Actualités - CHRONOLOGIE

CONGRÈS - Réunion annuelle de l’Ordre des physiothérapeutes à Beyrouth Initier les Libanais à la recherche pour une meilleure qualité de soins

« La plupart des recherches en physiothérapie sont menées dans les pays occidentaux, notamment aux États-Unis, en Australie et en Europe. Mais les conclusions tirées sont-elles valables pour toutes les cultures et en particulier pour le Liban ? ». Mme Lesley Dawson, physiothérapeute britannique et maître de conférences à l’Université de Brighton au Royaume-Uni, soulève l’importance des recherches effectuées à une échelle nationale. Elle s’exprimait au cours du congrès de l’Ordre des physiothérapeutes au Liban (OPTL), qui s’est déroulé récemment à l’hôtel « Metropolitan », à l’occasion de la Journée mondiale de physiothérapie. Il est important de comparer et de valider les résultats des recherches et des études réalisées dans ce domaine. « Il faut initier les Libanais à la recherche en physiothérapie afin d’améliorer la pratique et l’adapter plus convenablement à la culture du pays », souligne pour sa part Mme Virginia Jenkins, physiothérapeute britannique spécialisée dans la recherche en psychologie. Il était donc évident que le thème du congrès soit axé sur la recherche. « Le thème a été choisi par le comité scientifique du congrès pour sensibiliser les Libanais au goût de la recherche, explique M. Antoine Kédémos, président de l’OPTL. Des chercheurs de renommée internationale ont été invités à cet effet. En ce qui concerne la mise en place d’un système de recherches au Liban, il s’agit d’un projet exhaustif qu’il faut élaborer à long terme. Dans ce cadre, l’OPTL encourage les universités à établir les bons contacts avec l’étranger pour une formation d’études supérieures dans ce domaine. » Comment l’idée de la recherche au Liban en physiothérapie est-elle donc née ? « Lors de sa participation au congrès annuel de l’OPTL en 2004, la présidente de la Confédération mondiale de physiothérapie, le Dr Sandra Moore, a constaté que les conférenciers libanais accordaient une grande importance à la théorie, leurs exposés manquant de données pratiques et de recherches personnelles, raconte M. Georges Boueiri, président de la Confédération arabe de physiothérapie. Elle m’a alors conseillé de promouvoir la recherche si l’on veut améliorer la qualité des soins et enrichir la profession par de nouvelles méthodes grâce aux études de recherches et de l’évaluation de la pratique clinique au Liban. » Un projet certes à louer. Mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit en fait d’un domaine nécessitant d’importants investissements financiers. Zeina GHORAYEB

« La plupart des recherches en physiothérapie sont menées dans les pays occidentaux, notamment aux États-Unis, en Australie et en Europe. Mais les conclusions tirées sont-elles valables pour toutes les cultures et en particulier pour le Liban ? ». Mme Lesley Dawson, physiothérapeute britannique et maître de conférences à l’Université de Brighton au Royaume-Uni, soulève...