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Changes et Bourses Nouveau repli de l’euro

L’euro a continué de battre en retraite face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, après la publication de la balance commerciale américaine qui a révélé un déficit inférieur aux attentes des analystes. Les opérateurs ont été donc rassurés par la réduction du déficit commercial des États-Unis en juillet à 57,9 milliards $ contre 59,5 milliards $ en juin, alors qu’ils s’attendaient à une aggravation, tablant sur un déficit de 59,8 milliards $. Cela d’autant qu’ils venaient d’apprendre que les Américains, malgré un déficit record de 18,5 milliards $ de la balance pétrolière en juillet, ont réussi de réduire leurs importations à 164,2 milliards $ contre 165,3 milliards $ et à augmenter leurs exportations de 105,80 milliards $ à 106,30 milliards $ pendant la même période. Par ailleurs, les prix à la production aux États-Unis, qui ont progressé de 0,6 % en août après 1 % en juillet, n’ont guère remis en question les perspectives de hausse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale (Fed) lors la réunion de son comité de politique monétaire mardi prochain, l’inflation mesurée par les prix à la production ayant accéléré à 5,1 % sur un an contre 4,6 % pendant la même période. En outre, l’euro est resté fragilisé par l’issue incertaine des élections législatives allemandes, qui pourraient voir émerger une grande coalition entre le parti de centre gauche SPD, écologistes et autres partis de gauche que les marchés financiers ne voient pas d’un bon œil. Cette incertitude quant à l’issue du scrutin en Allemagne, dimanche, a donc pesé sur la monnaie unique ainsi que le léger ralentissement de l’inflation en Allemagne et en France à 1,8 % sur un an en août qui pourrait paver la voie à un prochain assouplissement de la politique monétaire de la BCE. Compte tenu de toutes ces considérations et eu égard aussi à la diminution du déficit budgétaire américain à 49,98 milliards $ en août contre 52,80 milliards $ en juillet malgré les effets du cyclone Katrina sur les dépenses fédérales, le dollar a continué d’être recherché. L’euro devait en souffrir, se négociant finalement à New York sur un ton vulnérable à 1,2265 $ contre 1,2280 $ la veille, en nouveau repli de 0,12 %. Les Bourses plombées par les prises de bénéfices La Bourse américaine était en baisse hier en raison de prises de bénéfices, malgré un déficit commercial réduit en juillet. En outre, le marché n’a pas trouvé de soutien dans le repli des prix à la production et dans la diminution du déficit budgétaire américain en août sur juillet. Autre facteur de baisse, les spéculations sur la hausse des taux d’intérêt de la Fed ont continué de peser sur la cote. Il en est de même de l’annonce d’une baisse de 0,2 % des ventes des chaînes de magasins aux États-Unis la semaine dernière, les achats de biens non essentiels après le passage de Katrina ayant souffert des prix élevés de l’énergie. Les Bourses européennes ont également fini en net recul sur des ventes bénéficiaires, sans profiter d’une série de bons chiffres sur le front de l’inflation dans la zone euro. Les pétrolières ont le plus souffert de la baisse des prix à la pompe, ainsi que les automobiles qui n’ont pas réussi à endiguer la déprime générale des marchés. À la Bourse de Beyrouth, Solidere a éprouvé le besoin de souffler un peu au lendemain de sa forte reprise, les actions A ayant reculé de 12,48 $ à 12,46 $ et les actions B de 12,45 $ à 12,42 $. Élie KAHWAGI
L’euro a continué de battre en retraite face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, après la publication de la balance commerciale américaine qui a révélé un déficit inférieur aux attentes des analystes. Les opérateurs ont été donc rassurés par la réduction du déficit commercial des États-Unis en juillet à 57,9 milliards $ contre 59,5 milliards $...