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Élection en commissions parlementaires ce matin, place de l’Étoile Duel Ghanem-Naïm en perspective pour la présidence de l’Administration et de la Justice

Est-ce que le même scénario qui a marqué les élections législatives puis la composition du gouvernement qui tarde à voir le jour se répétera-t-il aujourd’hui à la faveur de l’élection des membres, des présidents et des rapporteurs des commissions parlementaires ? La question se pose, d’autant que la politique d’exclusion qui frappe le CPL semble se poursuivre si l’on tient compte de la violente attaque, hier, du chef du PSP, Walid Joumblatt, contre le général Michel Aoun. De sources parlementaires concordantes, on a fait état d’un consensus autour du maintien à leurs postes des présidents et des rapporteurs des commissions déjà élus pour un nouveau mandat parlementaire. L’élection ne touchera donc que les postes laissés vacants par les députés qui n’ont pas été réélus ou qui se sont abstenus de se présenter au scrutin. Cela concerne notamment la présidence de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice – une des plus importantes de la Chambre – que briguent aussi bien les Forces libanaises que le Courant du futur. Celui-ci souhaite y nommer M. Robert Ghanem. Les FL proposent en revanche la candidature de M. Edmond Naïm, qui pourrait bénéficier de l’appui du CPL, étant donné la volonté des deux parties, exprimée hier par M. Georges Adwan, au terme d’une visite à Rabieh, d’établir une coordination accrue dans tous les domaines. Le Courant aouniste souhaite être représenté dans toutes les commissions, apprend-on de sources parlementaires. Il se propose de nommer MM. Ibrahim Kanaan et Ghassan Moukheiber à l’Administration et la Justice, et M. Kanaan aux Finances et Budget en remplacement de M. Nassib Lahoud. Le CPL brigue en outre la présidence de la commission de la Jeunesse et des Sports, qui avait à sa tête M. Émile Émile Lahoud, et le poste de rapporteur de la commission des Affaires étrangères pour lequel il envisage de présenter la candidature de M. Farid el-Khazen. Reste à préciser que le chef de l’État et le Premier ministre démissionnaire ont cosigné le décret d’ouverture d’une session extraordinaire de 15 jours dont l’ordre du jour se limite strictement à l’élection des commissions. Une précision qui a été interprétée dans certains milieux parlementaires comme une tentative de barrer la route à une amnistie de M. Samir Geagea et des détenus dans l’affaire de Denniyé, les États-Unis étant hostiles à la libération de ces derniers.
Est-ce que le même scénario qui a marqué les élections législatives puis la composition du gouvernement qui tarde à voir le jour se répétera-t-il aujourd’hui à la faveur de l’élection des membres, des présidents et des rapporteurs des commissions parlementaires ? La question se pose, d’autant que la politique d’exclusion qui frappe le CPL semble se poursuivre si...