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« Il n’y aura pas de tsunami au Nord, parce que Aoun ne présente que quatre candidats », souligne la députée de Zghorta Moawad : Le pouvoir sécuritaire libano-syrien tente de se réinfiltrer grâce aux listes adverses

La députée de Zghorta, Nayla Moawad, a affirmé hier qu’elle « compte sur le citoyen nordiste pour rectifier le thème des législatives, devenu aujourd’hui synonyme d’alignement confessionnel ». Pour elle, la responsabilité de l’électeur du Nord devient ainsi plus importante, notamment après les trois premiers volets du scrutin. « Il faut faire face à la vague. Le Nord a ses spécifités : aucune communauté n’a le dessus sur une autre ; il y a un équilibre, une coexistence millénaire, une interactivité entre toutes les communautés », a-t-elle rappelé, ajoutant que c’est la même chose au niveau des forces politiques. « La liste de la réconciliation et de la réforme n’est pas la liste de Nayla Moawad, celle du Courant du futur, du bloc tripolitain, de Boutros Harb ou celle d’un autre pôle. C’est une liste commune entre toutes les forces, qui propose un projet national de réconciliation entre tous les Libanais », a-t-elle dit. « Notre liste (tant au Nord I qu’au Nord II) est opposée à deux autres, qui ne sont pas celles de Michel Aoun. Aoun n’a que quatre candidats, il ne peut donc pas y avoir de tsunami au Liban-Nord, et il y a d’autres personnes dont on ne peut dire que du bien, comme Mikhaïl Daher ou Abdel-Majid Rafeï. Sauf qu’il se trouve également un bloc sécuritaire évident, et le pouvoir sécuritaire libano-syrien tente de se réinfiltrer à travers lui, pas seulement pour contrôler la décision nordiste, mais aussi celle du Parlement. Voilà le vrai thème de cette bataille dans les deux circonscriptions du Liban-Nord », a-t-elle résumé. Nayla Moawad a rappelé que le Nord est la région qui a payé le prix le plus exhorbitant à cause de « la mainmise et de la tutelle sécuritaire. Les Nordistes ne sont pas prêts à retomber dans le piège et à permettre aux temps révolus de se réinstaller. La campagne électorale a prouvé le retour au Nord des SR syriens : Khallouf, Asfoura, Abel-Latif Fahd et les autres, qui exercent des pressions sans fin sur certains candidats », a-t-elle accusé. « Tous les SR restent entre les mains de ceux qui les présidaient par le passé ; les responsables actuels sont incapables de nettoyer ces services », a ajouté la députée de Zghorta. Critiquant aussi bien Walid Joumblatt quand il dit que Michel Aoun favorise l’extrémisme, que l’ancien Premier ministre quand il dit que les membres de Kornet Chehwane sont les opposants d’un jour, Mme Moawad a déclaré : « Il est vrai que la loi 2000 est viciée et que l’ambiance a renforcé les obsessions communautaires, mais cela est de notre faute à tous. (…) Le général Aoun a résisté, nous avons résisté, les FL ont résisté, la GD aussi, personne ne peut dire qu’il a combattu (la tutelle syrienne) plus que les autres », a conclu Nayla Moawad.
La députée de Zghorta, Nayla Moawad, a affirmé hier qu’elle « compte sur le citoyen nordiste pour rectifier le thème des législatives, devenu aujourd’hui synonyme d’alignement confessionnel ». Pour elle, la responsabilité de l’électeur du Nord devient ainsi plus importante, notamment après les trois premiers volets du scrutin. « Il faut faire face à la vague. Le...