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Le chiffre du jour 17,4 milliards d’euros

La croissance des banques françaises devrait être stable ou modérée en 2005, ce qui ne devrait pas leur permettre d’afficher d’aussi beaux résultats qu’en 2004, selon une étude de l’agence de notation financière Standard and Poor’s (SP) publiée hier. Les six plus grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Lyonnais-Crédit agricole, Société générale, Caisse d’épargne, Banque Populaire, Crédit Mutuel) ont réalisé en 2004 un produit net bancaire total de 17,4 milliards d’euros, en hausse de 29 % par rapport à 2003, souligne SP dans un communiqué. « L’activité de banque de détail a été une importante composante de la rentabilité des banques en 2O04, et nous pensons qu’elle continuera à assurer des résultats récurrents en 2005 », a indiqué Xavier Got, auteur de cette analyse, cité par le communiqué. Dans l’activité de banque de financement et d’investissement, M. Got note que le résultat net a été dopé par « un niveau exceptionnellement bas du coût du risque ». Aussi pronostique-t-il pour 2005 que « les provisions remontent à un niveau plus normal ». Face à des marges d’intérêt « plus étroites », SP estime que les bénéfices tirés de la banque de détail se stabiliseront et que les banques deviendront de plus en plus dépendantes d’une augmentation en volume de leurs revenus si elles veulent parvenir à accroître leurs résultats sur le marché domestique.

La croissance des banques françaises devrait être stable ou modérée en 2005, ce qui ne devrait pas leur permettre d’afficher d’aussi beaux résultats qu’en 2004, selon une étude de l’agence de notation financière Standard and Poor’s (SP) publiée hier.
Les six plus grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Lyonnais-Crédit agricole, Société générale, Caisse...