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Actualités - REPORTAGE

Assassinat de Hariri - Près de deux mois ont passé depuis la folie meurtrière du 14 février La vie après l’attentat: quelles séquelles pour les rescapés? (Photos)

Certains, sur le coup, ont cru à un tremblement de terre, ou à un raid de l’aviation israélienne. Beaucoup sont certains d’y avoir échappé « par miracle ». Près de deux mois après l’attentat apocalyptique dans lequel ont péri l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et dix-huit autres personnes, et alors que les conséquences de ce séisme politique se multiplient et que le cortège des explosions ne s’est pas arrêté, le souvenir de cette terrible journée continue de hanter les personnes qui, par hasard ou parce que leur lieu de travail se situe à proximité, se sont trouvées sur le chemin de l’horreur. Certains de ces témoins nous racontent leur vécu, comment ils ont personnellement été affectés à court et long terme et par quels moyens ils ont pu s’en sortir. Débordée de travail, Sandra Abou Nader a beaucoup hésité, ce lundi, à accepter l’invitation d’une amie à un rapide déjeuner. À 12h55, elles s’installaient tout juste dans le restaurant d’un hôtel face au Saint-Georges, sur une table près de la baie vitrée. Ce qui s’est passé ensuite, Mme Abou Nader le raconte en revivant la scène dans toute son intensité et son émotion. « À travers la fenêtre, j’ai soudain été témoin d’un spectacle apocalyptique, se souvient-elle. Avant d’entendre le moindre son, j’ai vu des voitures voler, des vitres éclater… Mon amie qui avait le dos à la vitre m’a plus tard raconté que c’est en remarquant ma mine effrayée qu’elle a eu le réflexe de baisser la tête. J’ai ensuite été éjectée à une distance que je ne saurais évaluer. C’est quand j’ai atteint le sol que j’ai entendu la déflagration et que j’ai compris qu’il s’agissait d’une explosion. » Au sol, blessée (elle a plus tard été soignée pour un coup de lapin et s’est fait faire des points de suture aux genoux), Sandra Abou Nader est restée immobile pendant quelques secondes. « J’avais peur de me relever et de ne pas trouver mon amie, dit-elle. Quand j’ai entendu sa voix, cela m’a tranquillisée. Je ne pouvais pas croire qu’elle s’en était sortie indemne. » Comme tout cela n’avait pas duré plus de deux minutes, les deux femmes ont repris leur voiture pour quitter la scène au plus vite et se faire examiner dans un hôpital hors de la capitale. À quelques mètres de là, dans un autre grand hôtel de la capitale, Adeline Khayat venait de rejoindre son lieu de travail, dans une salle entièrement bâtie en verre. « Je n’oublierai jamais la puissance de la déflagration que j’ai entendue à ce moment-là, raconte-t-elle. Elle a été suivie, deux secondes plus tard, d’un tremblement terrible qui a brisé toutes les vitres. J’ai été éjectée par le souffle de l’explosion. Quand j’ai crié pour prévenir ma collègue, je l’ai trouvée toute ensanglantée. » Ce qui a suivi constitue une vraie scène de panique. « Je ne comprenais pas de quoi il s’agissait, j’ai cru à une bombe placée dans l’hôtel ou à un bombardement israélien, je sentais que j’allais mourir », relate-t-elle. Elle poursuit : « Je criais, je pleurais, je n’arrêtais pas de trébucher. Autour de moi, les gens étaient blancs de poussière. Ce n’est que plus tard que nous avons su la vérité et que nos parents sont venus nous chercher. » Rabih Fanouss possède une boutique de téléphones portables située dans l’une des ruelles qui donnent sur la corniche de Aïn el-Mreïssé. « Ce que j’ai ressenti dépasse toute imagination, raconte-t-il, le regard perdu dans le vide. J’ai cru à un tremblement de terre ou à un bombardement israélien. La pression résultant de la déflagration a duré environ 15 secondes, suivie du son. Quand je me suis relevé, j’ai vu ma boutique toute détruite. » M. Fanouss accourt sur les lieux pour découvrir le spectacle de l’horreur. « J’ai vu des morts joncher le sol, et le feu aveuglant, se souvient-il. J’ai rencontré un policier de l’escorte de Hariri qui pleurait sa disparition. C’est alors que j’ai compris. » Plus tard, durant cette journée, le jeune commerçant est resté attiré comme un aimant par le lieu du crime, même si les forces de l’ordre ont fini par lui interdire le passage. « Un bruit étrange, des vitres qui se brisent, des objets qui tombent de partout », raconte May Murr, qui travaille dans un artisanat de Aïn el-Mreïssé, tout proche du lieu de l’attentat. Toute émue, elle dit : « Nous étions trois dans la boutique. J’ai cru que j’allais mourir. Et effectivement, si l’un d’entre nous se trouvait à proximité d’une vitre ou à l’extérieur du magasin, il aurait pu y laisser sa peau. Je venais de faire quelques emplettes chez l’épicier du coin, et j’avais refusé de boire un café pour rentrer plus vite au travail. Quelques minutes plus tard, le pauvre homme a eu une jambe amputée. » Dehors, le spectacle était terrible. « Il y avait des blessés partout, se rappelle Mme Murr. Ce que nous avons vu est inimaginable. » Dans la boutique de souvenirs d’à côté, Khalil Abdel Sattar et sa jeune employée n’ont pas été épargnés. Lui, d’un certain âge, qui a connu la guerre et entendu de près deux grandes explosions, soutient que « cette déflagration était bien plus puissante que toutes les autres déjà entendues ». Il ajoute : « C’est la pire journée de ma vie. » Au moment de l’explosion, la jeune femme se trouvait à la porte. Propulsée en arrière, elle a fait perdre l’équilibre à son employeur. « Nous étions blessés, raconte M. Abdel Sattar. Nous n’avons pas attendu les secours pour nous rendre à l’hôpital. C’est quand nous sommes revenus que nous avons constaté l’ampleur de la catastrophe. Nous avons passé une ou deux heures à balayer au mieux le magasin, très touché. » Images télévisées envahissantes Ces témoins s’en sont sortis indemnes ou souffrant de blessures légères. Mais des plaies plus profondes devaient les marquer moralement. « Après l’explosion, mon seul souci était de revoir mes enfants et de dédramatiser ce qui m’était arrivé à leurs yeux, souligne Mme Abou Nader. Je me sentais forte et je réalisais que j’aurais pu être plus gravement blessée. Être entourée de mes enfants m’a énormément soutenue. » Mais elle se souvient avoir été choquée par l’ampleur de la catastrophe telle qu’elle l’a vue à la télévision. « Dès le second jour, je ne voulais plus entendre de nouvelles, je refusais d’entrer dans un cercle vicieux qui m’aurait déprimée », affirme-t-elle. Pour Adeline Khayat, les jours qui ont suivi cette terrible expérience ont été très difficiles à vivre. « Le soir même, je tremblais, je ressentais un froid que rien ne pouvait réchauffer, se rappelle-t-elle. J’ai eu des problèmes de sommeil, auxquels même les calmants n’ont pas pu régler. Je ne supportais plus les nouvelles à la télévision. Quand les affaires Abou Rjeili et Ghalayini (deux martyrs trouvés plus tard sur les lieux) ont éclaté, j’ai tout revécu en même temps que leurs familles. J’aurais pu être à leur place. » Mme Murr, elle aussi, a souffert de problèmes de sommeil durant plusieurs jours. « Je sursautais au moindre bruit, dit-elle. Pour moi, c’était vivre un cauchemar. À chaque fois que je regardais la télévision, j’étais toute émue. Même aujourd’hui, des semaines plus tard, je suis toujours aussi bouleversée dès que j’en parle. » Les deux hommes interrogés, peut-être parce qu’ils ont moins vite exprimé leur désarroi, sont tout bonnement tombés malades à la suite de la catastrophe. Rabih Fanouss a été cloué au lit durant plusieurs jours. « Mes nerfs étaient tellement fatigués que mes muscles refusaient de bouger », révèle-t-il. Pour sa part, M. Abdel Sattar estime que « ma jeune employée a été en mesure d’extérioriser le choc sur-le-champ et de pleurer, pas moi ». Il ajoute : « Quand je suis sur mes nerfs, je ne sens rien sur le moment. Mais plus le temps passait, plus je ressentais des douleurs fortes, surtout aux jambes. Ma peine, mon appréhension aussi, augmentaient tous les jours. Malgré les guerres et les conflits que j’ai vécus depuis 1958, ces semaines ont été les plus difficiles. » Réflexions métaphysiques Aujourd’hui, après avoir pansé leurs blessures, ces témoins sont davantage en mesure d’évaluer les séquelles que laissera en eux cette expérience à plus long terme. Chacun l’exprime à sa manière. Rabih Fanouss, par exemple, ne peut déceler aucun changement profond dans sa personne, juste une amertume immense qui ne le quitte plus. « Ma seule envie est de fermer boutique et d’émigrer, dit-il. Je me dis que je suis dans un pays où je peux être tué en une seconde, et que ma vie n’a aucune valeur. Je n’ai pas grand espoir non plus dans les mouvements de foule qui ont suivi la mort de Hariri. Les gens oublieront. » Selon lui, « seuls ceux qui ont vécu ce drame ne pourront jamais se débarrasser de ces images ». Il ajoute : « L’autre jour, au centre-ville de Beyrouth, j’ai vu des gens attablés dans un café, mais je ne supporte pas l’idée que la vie va se poursuivre normalement. » M. Abdel Sattar en a trop vu dans sa vie, selon ses propres termes, et il ne pense pas qu’un événement, aussi grand soit-il, puisse encore changer quoi que ce soit profondément en lui. « Mais ce qui me fait plaisir, ce sont les marées humaines qui ont résulté de cette tragédie, assure-t-il, les yeux brillants. On n’y croyait plus. Ce qui m’angoisse, toutefois, c’est que nous ne sachions pas protéger un tel mouvement spontané. » Pour les autres, cette expérience s’est traduite en réflexions métaphysiques. Comme Mmes Abou Nader et Khayat, Mme Murr parle de vrai « miracle » qui l’a préservée d’un tort plus grand. « Aujourd’hui, c’est comme si j’avais la chance de vivre une seconde vie », dit-elle. « Avant tout cela, je ne pensais pas à la mort, affirme Adeline Khayat. Maintenant, je sens que la vie est un bien très précieux. J’ai peur pour les autres et pour moi. Quand j’ai revu l’ampleur des destructions sur le site, j’ai pleuré. » Pour Mme Abou Nader, le bouleversement a également été radical : « Quand je pense que j’ai frôlé la mort, je relativise beaucoup de choses. Je sens que je renais. Finalement, on se fait une nouvelle philosophie quand on prend conscience que la mort peut nous surprendre à n’importe quel moment. Après l’incident, durant plusieurs jours, je me suis mise à penser à ce que j’aurais aimé faire et que je n’aurais jamais réalisé si la mort m’avait emportée. » Pour ces témoins, le besoin de traduire en mots cette expérience est perçu différemment. D’une part, Mme Murr pense que « les gens se sont montrés très compréhensifs », et M. Abdel Sattar, malgré son détachement apparent, admet qu’ « il est bon d’en parler, ça vous enlève un poids qui pèse sur votre poitrine ». D’autre part, Adeline Khayat a fini par être agacée « des questions qu’on me pose trop souvent ». Quant à Mme Abou Nader, elle relève que « certaines personnes pensent nous faire du bien en banalisant ce que nous avons vécu, mettant en avant que le pire a été évité, mais ce n’est pas ce dont nous avons besoin ». Elle souligne que « cette expérience a créé un lien très fort entre l’amie que je rencontrais ce jour-là et moi, parce que je sens que seule une personne qui a vécu la même expérience peut vraiment me comprendre quand j’en parle ». Suzanne BAAKLINI Réouverture du « Phoenicia » restauré à coups de millions Gravement endommagé lors de l’attentat du 14 février qui a coûté la vie à 19 personnes dont l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le Phoenicia Inter-Continental, restauré à coups de millions de dollars, vient d’ouvrir largement ses portes. Après sept semaines de fermeture, l’établissement est tout fier d’offrir à ses clients ses services « hautement qualifiés ». Toutes les chambres sont dotées de téléphone IP, 55 écrans LCD sont fixés dans les pièces du club, 16 suites junior viennent s’ajouter aux dizaines de suites existantes et un « Nail Lounge » s’installera prochainement au Spa. Le caffé Mondo, les Cascades Lobby Lounge, le Gourmet, la Grande Salle des bals et la Tour romaine sont opérationnels depuis avant-hier, mardi 5 avril. Pour célébrer leur réouverture, le Phoenicia annonce une promotion « Fraise et Champagne » aux Cascades et « Le paradis des fraises » au Gourmet. Pour ceux qui ont raté la soirée animée, hier au Mondo, ils pourront se rattraper avec le concert d’opéra prévu aux Cascades, demain 8 avril, entre 18h et 20h et un programme intitulé « Fayrouziat » qui sera à l’affiche, le 9. Le dimanche 10, « journée familiale », la Grande Salle réservée d’habitude aux bals sera ouverte, entre 13h30 et 16 heures. Le 18 avril, c’est la mode qui défilera sur la scène du Phoenicia. Entre-temps, c’est-à-dire à partir du 15 avril, les restaurants Wok W.O.K, Eau de Vie, Mosaïc, la boîte de nuit Skin, le Spa, la Tour phénicienne et les suites résidentielles seront opérationnels. Ainsi, après le Bayview et le Vendôme Inter-Continental, le Phoenicia fait son retour en force. Le Palm Beach et le Monroe, également dévastés par l’explosion qui a coûté la vie à Hariri, avaient annoncé leur ouverture pour la mi-avril. Traumatisme collectif, angoisse par téléphone Si ceux qui ont vécu en direct l’explosion du 14 février ont souffert, de toute évidence, de traumatisme, ce terrible attentat s’est définitivement inscrit dans l’inconscient collectif, et a eu son effet sur l’ensemble de la population. C’est ce phénomène que tente d’analyser la psychologue Myrna Ghannagé, présidente de l’Association pour la protection de l’enfant de la guerre, chargée au lendemain de l’attentat par la chaîne de télé Future de gérer une « hotline » pour tous ceux qui ont voulu exprimer leur détresse face à l’ampleur de ce crime. Les volontaires de l’association ont reçu deux cents coups de fil dans le cadre du projet de cette hotline, non seulement du Liban, mais des pays arabes. « L’explosion a provoqué une grande angoisse, explique Mme Ghannagé. Elle a amené les gens à revivre la guerre. Elle a parfois déterré des angoisses intérieures, qui ont pu se manifester de différentes manières. On a ainsi relevé de nombreux symptômes psychosomatiques comme les maux de tête, les douleurs à l’estomac, les grandes fatigues, etc. » La peine ressentie par les gens n’était pas seulement liée aux souvenirs de guerre, mais à la fascination ressentie pour la personne même de la victime, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, et ce qu’elle représente. « Pour beaucoup de Libanais, et pour beaucoup d’Arabes aussi apparemment, il représentait un idéal », explique-t-elle. Ainsi, elle a entendu des réflexions comme « personne ne le remplacera », ou alors des témoignages de gens qui assurent l’avoir davantage connu après sa mort, d’avoir découvert sa générosité. Douleur, tristesse, colère, sentiment d’injustice et d’impuissance ont submergé le public. Sur un plan collectif, Mme Ghannagé pense qu’il s’agit d’un traumatisme et que ces symptômes vont disparaître. Mais elle relève que ceux qui ont été le plus perturbés sur un plan psychique étaient déjà fragiles avant l’attentat. « Ça les a fragilisés davantage, précise-t-elle. Ils étaient déprimés, ou alors ont mal vécu un deuil durant la guerre. D’autres ont participé aux secours et ne s’en sont pas vraiment remis. Pour tous ceux-là, un petit travail psychologique s’impose. » La psychologue a constaté que la société s’est révélée être beaucoup plus vulnérable que par le passé. « Cela peut s’expliquer par le fait que la structure familiale est moins solide, dit-elle. Beaucoup souffrent de solitude. Or, dans des moments pareils, on a besoin de s’exprimer. » Pour ceux qui ont été fragilisés par l’événement, leur évolution, selon Mme Ghannagé, dépendra de ce qui se passera sur un plan collectif. « Mais pour ceux qui souffraient d’un mal quelconque avant même que n’advienne la tragédie, il vaut mieux qu’ils consultent un spécialiste », souligne-t-elle, avant de préciser qu’une trentaine de personnes ont déjà pris rendez-vous au centre. Pour ce qui concerne les rescapés de l’explosion, « les symptômes sont évidemment plus intenses, plus envahissants », dit-elle. Elle ajoute : « On n’oublie pas, mais on surmonte. » Pour ceux qui n’arrivent pas à surmonter seuls cette situation, elle leur conseille de consulter un spécialiste. Dans ce contexte, elle évoque les bienfaits que pourraient avoir les groupes de paroles, et déplore qu’aucune initiative de ce genre n’ait été prise par les autorités. Rappelons que l’Association pour la protection de l’enfant de la guerre est née en 1996, lors de la création de son centre, mais qu’elle a été lancée officiellement en 1999. Elle est formée d’une équipe pluridisciplinaire (psychologues, psychiatres et assistants sociaux) et soigne des patients pour des frais symboliques. Cette association est financée par des dons privés, qui peuvent être faits à la Bank of Beirut (branche Sassine), au compte N°019-001-401-258312-00-0. Pour plus d’informations, il est possible d’appeler le 01/561098. Édition gratuite du Beirut Rallye Paper Dans le cadre des activités qui marquent la commémoration du 13 avril, Mega Events et Beirut by Bike Cycling Club organisent le Beirut Rallye Paper le dimanche 17 avril. Rassemblement, à 9h, dans les locaux du club à Solidere, dans la zone de Starco. Le rallye est ouvert à toutes les personnes âgées de 16 ans et plus. Ce jour-là, l’entrée à la Planète de la découverte sera gratuite pour les enfants jusqu’à l’âge de 16 ans. Les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés. Au programme : – 9h, rassemblement et petit déjeuner ; – 13h, déjeuner à des prix réduits ; – 17h, distribution des prix. La participation à cette édition du rallye est gratuite. Chaque équipe doit être formée de cinq personnes : trois sur bicyclette et deux à pieds. Les T-shirts et les casquettes seront offerts par les organisateurs. Le dernier délai pour les inscriptions a été fixé au vendredi 15 avril. Pour plus d’informations et pour les inscriptions, appeler Mega Events aux 01/390004, 01/390005, 03/438612, 03/385868, 03/600242. E-mail : m-events@idm.net.lb ; megaevents2004@yahoo.com
Certains, sur le coup, ont cru à un tremblement de terre, ou à un raid de l’aviation israélienne. Beaucoup sont certains d’y avoir échappé « par miracle ». Près de deux mois après l’attentat apocalyptique dans lequel ont péri l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et dix-huit autres personnes, et alors que les conséquences de ce séisme politique se multiplient et...