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Une délégation de la Coalition for a Sovereign Lebanon reçue au siège de l’Onu La pétition appelant au rétablissement de la souveraineté libanaise a recueilli 3 700 signatures à New York

De notre correspondante aux Nations unies, Sylviane ZEHIL Une délégation de la Coalition for a Sovereign Lebanon, un groupe d’Américains d’origine libanaise, composé de médecins, d’ingénieurs, de banquiers, d’hommes d’affaires, de professeurs, d’universitaires, de journalistes et d’étudiants, a été reçue au siège de l’Onu, où elle a remis au secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, une pétition signée par 3 700 personnes qui réclament l’application totale de la résolution 1559 du Conseil de sécurité. En l’absence de M. Annan, qui se trouve toujours à Madrid, et de son représentant au Liban, Terjé Roed-Larsen, qui se trouve à Beyrouth, c’est M. Lakhdar Brahimi qui a réceptionné la pétition. La pétition s’inscrit dans le prolongement de la déclaration présidentielle de l’Onu dans la mesure où elle dénonce l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et demande que la vérité soit faite sur « les circonstances, les causes et les conséquences » de sa mort, tout en appelant à l’application immédiate de la 1559 qui exige le retrait total et immédiat des forces syriennes stationnées au Liban. Le texte souligne le droit du Liban à recouvrer sa souveraineté et son indépendance, et à renouer avec les traditions démocratiques. Il insiste sur l’organisation d’élections parlementaires libres et régulières, loin de toute interférence ou influence étrangère, réclame le respect des droits de l’homme, notamment politiques, ainsi que l’établissement des relations diplomatiques entre le Liban et la Syrie. « Beaucoup de choses commencent à bouger » À tour de rôle, chacun des cinq membres de la délégation a présenté le point de vue de la coalition. « Nous sommes là pour demander instamment aux Nations unies de mettre en application la résolution 1559 », a expliqué l’un d’eux à M. Lakhdar Brahimi. « Nous souhaitons que l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, soit rendue publique », a-t-il poursuivi. Prenant la parole, M. Lakhdar Brahimi a déclaré : « M. Roed-Larsen se trouve dans la région, et nous recevons des signes encourageants de la Syrie. Tout le monde souhaite voir le Liban vivre en paix et (...) je crois qu’il y a beaucoup de choses qui commencent à bouger. » Après avoir insisté sur l’importance du Liban pour lui, il a exprimé l’espoir que le pays « ne vivra jamais plus le drame des années 70 et 80 ». « La manifestation de mardi dernier est encourageante dans la mesure où le Hezbollah a brandi des drapeaux libanais. Ce sont là des signes encourageants », a encore dit M. Brahimi.
De notre correspondante aux Nations unies,
Sylviane ZEHIL
Une délégation de la Coalition for a Sovereign Lebanon, un groupe d’Américains d’origine libanaise, composé de médecins, d’ingénieurs, de banquiers, d’hommes d’affaires, de professeurs, d’universitaires, de journalistes et d’étudiants, a été reçue au siège de l’Onu, où elle a remis au secrétaire...