Pour le PNL, la décision d’empêcher la candidature des chefs de municipalité est dirigée contre Chamoun

Le Parti national libéral (PNL) a qualifié hier la décision, jeudi, du Conseil des ministres d’empêcher les chefs de municipalité de se porter candidats aux législatives, de « violation préméditée contre un principe démocratique reconnu, même dans les pays sous-développés ». « Nous considérons que cette décision vise certaines personnalités, à commencer par le chef de notre parti », a indiqué le PNL. « C’est comme si celui qui se met au service de son pays (à travers l’action municipale) se retrouve coupable de crime et sanctionné par une interdiction de candidature », a noté le communiqué. Le PNL a annoncé qu’il tiendra un congrès partisan dans chaque caza, à commencer par celui du Metn, dimanche prochain à l’hôtel Printania (Broummana), pour mettre en branle sa machine électorale. « Nous appelons les partisans et amis à se préparer aux élections, d’autant que certains indices, commes les nominations du Conseil constitutionnel et du Conseil national d’audiovisuel, sont porteurs de signaux négatifs quant aux intentions du pouvoir. Cela nous rappelle les pratiques de ce pouvoir durant les trois dernières pseudo élections, lorsque le scrutin avait lieu pour assurer une couverture aux nominations de ceux qui étaient les outils de l’allégeance à la puissance hégémonique », a poursuivi le PNL, prônant le sens du sacrifice plutôt que l’égoïsme pour que l’opposition évite les nombreux pièges que le pouvoir lui tend. En conclusion, le PNL a invité les opposants à resserrer les rangs à travers un programme d’action clair et porteur de changement.