Faits et méfaits Un Saoudien victime d’une escroquerie sur des propriétés foncières

Ali N., ressortissant saoudien, a aimé le Liban, au point de vouloir y créer un projet touristique. Ali N. a fait confiance à un Libanais prénommé Antoine A., le chargeant d’acheter des terrains dans la zone de Dahr el-Sawan (Metn). Mais comme Ali N. est saoudien, il ne pouvait pas – sans la promulgation d’un décret présidentiel – inscrire les biens fonciers en son propre nom. Ali N. voyait grand, rêvant d’un projet touristique dont le coût total – avec l’achat des terrains – s’élèverait à un million et demi de dollars. Antoine A. commença à convaincre Ali N., en le leurrant, qu’il est capable de faire enregistrer les terrains achetés au nom du fils du ressortissant saoudien, Abdallah. Antoine A. présenta alors à Ali N. un avocat à qui il délégua toutes ses affaires au Liban. Selon Antoine A., cet avocat devait être capable de procurer au ressortissant saoudien un décret présidentiel. Mais l’avocat n’a pas suivi l’affaire. Et, Antoine A. de son côté, grâce aux mandats signés par Ali N., a réussi à vendre quelques terrains à Joseph H. et Abdo E. Ali N. est rentré au Liban pour découvrir le pot aux roses. Il a porté plainte. Antoine A., Joseph H. et Abdo E. ont été arrêtés. Antoine A. devrait purger une peine de trois ans en prison. Joseph H. et Abdo E. ont été relâchés pour manque de preuves les impliquant dans l’affaire. Arrestation d’une dizaine de malfaiteurs à Beyrouth et au Mont-Liban Pour les FSI, le week-end d’al-Adha n’était pas de tout repos. La police a procédé à plusieurs arrestations dans diverses régions du Mont-Liban et de la banlieue de Beyrouth. À Hay el-Sellom, dans la banlieue sud, les FSI ont arrêté le meurtrier du Soudanais Sadek Abou Baker, assassiné à Sahel Alma (Kesrouan), le 20 janvier dernier. Le meurtrier, âgé de 23 ans, a avoué son crime, indiquant qu’il a assassiné Abou Baker à coups de couteaux pour des raisons professionnelles. À Chiyah, les forces de l’ordre ont arrêté un groupe de quatre jeunes hommes, entre 16 et 28 ans, impliqués dans divers vols. Les quatre pickpockets ont avoué avoir volé le sac d’une femme, qui contenait deux millions et demi de livres et divers papiers d’identité. Ils ont également reconnu avoir procédé à des dizaines de vols de la sorte dans divers quartiers de la banlieue sud. À Jdeidé, un bandit a été arrêté en flagrant délit alors qu’il essayait de voler un studio de photo. À l’arrivée de la police, le malfaiteur avait déjà blessé à l’arme blanche, au cou et au poignet, la propriétaire du studio. À Aley, grâce à un appel au 120, les policiers sont arrivés à temps pour arrêter un malfaiteur qui était entré par effraction dans un appartement. Au moment de l’arrestation, le bandit fouillait l’une des chambres à coucher.