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Actualités - OPINION

Guignolade et cerfs-volants

Comme si la vasouille politique ne suffisait pas déjà, faut en plus qu’on se tape la trique quotidienne de l’ambassadeur des États-Unis, qui s’emploie à nous agiter la casserole de la 1559. Une bavette aussitôt suivie – parfois même précédée, mais le détail est académique – des tartarinades de Hassan Nasrallah, qui après avoir longtemps rêvé d’un Golan récupéré, d’une Palestine reconquise et d’un Irak Moqtada sadrisé, se prend maintenant à taquiner la télécommande pour faire surfer des avions téléguidés. Fallait-il qu’il ne se soit trouvé personne encore pour expliquer au brave Jeffrey Feltman notre conception puissante de la stratégie militaire : l’armée dans les villes et la police municipale aux frontières... Explication laborieuse : le contraire serait péché, because on protégerait Israël. Pour une fois qu’on ne singe pas les Syriens, qui pantouflent depuis 30 ans sur leur bout de Golan, les Mac Do sont quand même gonflés de nous le reprocher ! Mais la vraie guignolade, on la verra sans doute lundi pendant le tralala officiel de l’indépendance. L’armée libanaise n’ayant plus d’avions, le Schtroumpf Noir du Hezbollah viendra faire joujou avec ses cerfs-volants par-dessus la tête des ambassadeurs occidentaux. Savoir se réjouir pendant les moments difficiles, c’est tout un art ! Comme un bonheur ne vient jamais tout seul, va falloir aussi compter avec la dernière grappe de katiouchas qui a déclenché une crise d’hyperthermie chez les Hébreux. D’ailleurs après s’être prudemment assuré que les barbus s’en lavaient les mains, le Tripolichinelle a, lui, courageusement estimé « inutile » leur numéro d’héroïsme. Faux-cul, va ! Déjà que les Israéliens n’ont pas avalé le dernier ballet aérien du colifichet de Nasrallah, ils nous promettent pour bientôt du pur jus de plomb de leur mère. Libanais, comptez vos abattis, ça va tomber comme à Gravelotte ! Quant à la 1559, que Feltman se rassure : Émile Le Prolongé l’a déjà rentabilisée en l’utilisant pour caler un vieux buffet bancal de son château de Baabda. Gaby NASR
Comme si la vasouille politique ne suffisait pas déjà, faut en plus qu’on se tape la trique quotidienne de l’ambassadeur des États-Unis, qui s’emploie à nous agiter la casserole de la 1559. Une bavette aussitôt suivie – parfois même précédée, mais le détail est académique – des tartarinades de Hassan Nasrallah, qui après avoir longtemps rêvé d’un...