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Plus de 16 000 visiteurs, lundi, en une seule journée Le Salon de l’auto pris d’assaut par le grand public (Photos)

Samedi, le Salon de l’automobile, organisé conjointement par Promofair et l’AIA (Association des importateurs d’automobiles au Liban), a ouvert ses portes au grand public. Un public qui ne s’est pas fait prier pour envahir les 25 000 mètres carrés du Biel où sont exposés 400 modèles de voitures. Dimanche, la foule était estimée à 14 000 visiteurs, et lundi à 16 000. Parmi ces accros de mécanique, on trouvait des acheteurs potentiels, ceux qui avaient déjà fait leur choix, tout comme les indécis, qui tournaient inlassablement afin de trouver la perle rare au meilleur ratio qualité/prix. Enfin, on pouvait rencontrer de simples visiteurs, venus lorgner ces bijoux à quatre roues ou croquer tout simplement à pleines dents les sandwiches de Roadster ou Deek Duke. Finalement, c’est dans une ambiance féerique que devrait se dérouler cette exposition, et ce jusqu’au lundi 22 novembre. Et pour ceux qui n’ont pas encore visité la plus grande foire automobile du Moyen-Orient, le Salon ouvre ses portes de 16h à 22h en semaine, et de 14h à 22h durant les week-ends et jours fériés. Du V10 à la une chez BMW Au moins deux bonnes raisons de ne surtout pas rater le stand BMW cette année : la M5 et la Série 1. La première est présentée en tête d’affiche par le constructeur car c’est une vraie exclusivité au Moyen-Orient (elle a été directement acheminée du Mondial de Paris). Nul doute que cette fabuleuse dévoreuse d’asphalte va fasciner tous les passionnés de belles et performantes machines. «Chez BMW, vous trouverez des voitures au summum de chaque segment, que ce soit au niveau qualité où motorisation, et c’est cela qui plaît aux Libanais. Ils pourront découvrir a présent la nouvelle entrée de la gamme, la série 1 (prononcez “une”), concurrente directe des Alfa Roméo 147 et Audi A3 », déclare Nagy Heneiné, directeur general de Bassoul & Heneiné, importateurs exclusifs des BMW au Liban. Et on le voit, BMW n’a rien laissé au hasard et veut vraiment concurrencer les hauts de gamme du segment. Pour cela, la Série 1 propose un comportement routier à la hauteur de sa réputation et l’équipement, qui est particulièrement complet, bénéficie des derniers raffinements techniques. On retrouve donc, suivant les versions, le système i-Drive (dans une version simplifiée) déjà présent sur les Séries 7 et 5 du constructeur allemand, un verrouillage sans clé, un système de transmission Bluetooth pour le téléphone portable, un radar de stationnement avant et arrière, un contrôle dynamique de trajectoire, des phares bi-xénon, des airbags protège-tête, des sièges sport avec dossier à largeur variable... « Le modèle que nous importerons sera le 1,8 litre de 129 ch mais il existe deux autres motorisations de 1,6 et 2,0 litre », précise M. Heneiné. Nom de code : M5 La firme de Munich enrichit sa gamme aussi par le haut et accentue ses trois fondamentaux : luxe, sportivité et prestige. De premier abord, on croirait presque une berline classique. Mais ne vous y trompez pas : cette « Béhème »-là, à la ligne sobre et à l’élégance folle, n’est pas qu’un salon cuir pleine peau monté sur roues. Sous ces dehors angéliques se cache un véritable démon du bitume, un monstre qui n’a (presque) rien à envier à une... F1 ! Un tempérament de feu dont seules deux grilles décoratives, estampillées du logo M5, trahissent la présence d’un monstre sous le capot. Mais la seule énumération des caractéristiques techniques suffit à faire voler en éclats ce vernis de respectabilité. Dix cylindres en V, cinq litres de cylindrée pour un poids de 1 830 kilos, une boîte de vitesses séquentielle à sept rapports et une puissance de 507 chevaux lâchés à 8 250 t/m, soit plus de 100 chevaux au litre, le doute n’est plus permis : cet engin est un véritable ovni. Nom de code : M5. « Les lignes de la M5, fluides et racées, font de cette BMW un vrai joyau de course » souligne M. Heneiné, avant d’ajouter : « Nous sommes très heureux et fiers de pouvoir exposer cette M5 au Motor Show de Beyrouth. Avec cette première au Moyen-orient, BMW prouve son engagement et sa confiance dans le marché libanais. » Guy SALMÉ La Mini enlève le haut Vous avez beau chercher une concurrente directe à la Mini, il sera très difficile, pour ne pas dire impossible, d’en trouver une. Selon Naji Heneiné, directeur général de Bassoul & Heneiné, « la Mini est une voiture tout simplement unique. Elle procure énormément d’émotion et de plaisir, que ce soit par sa ligne ou par sa conduite. Et c’est sans aucun doute la clé de son succès sur le marché mondial et libanais. Cet engouement pour cette voiture a créé parfois dans des pays européens des listes d’attente d’un an ». « Et comme la première génération de Mini, ce modèle est là pour durer et deviendra probablement une icône de l’automobile moderne. » « À son volant, ajoute M. Heneiné, vous pourrez ressentir des sensations proches de celles du karting, tout en ayant une sécurité optimale. Finalement, contrairement à ce que certains pensent, la Mini n’est pas “mini” de l’intérieure. » Non content de la réussite de la berline (fraîchement relookée depuis peu : pare-chocs modifiés pour la rendre encore plus sportive et des phares restylés à glace lisse et des optiques arrière modifiées), BMW lance maintenant la Mini cabriolet. De quoi asseoir davantage le succès de la plus allemande des petites anglaises. « La Mini cabriolet est tout simplement exceptionnelle. Elle sera disponible en deux motorisations inédites : Cooper 115 ch et Cooper S 170 ch », souligne M. Heneiné. Seat, la marque « boule de nerf » Seat, la marque espagnole qui fait partie depuis quelques années du groupe allemand Volkswagen aux côtés d’Audi et Skoda, élargit sa gamme Ibiza avec l’arrivée des versions FR et Cupra, exclusivement en carrosserie 3 portes, mais aussi avec le monospace Altea qui devrait ravir les adeptes de la marque. Seat revendique une image sportive, mais son modèle phare, l’Ibiza, restait dépourvu de version réellement typée sport. C’est désormais chose faite avec la FR et la Cupra, deux modèles développés et fabriqués par la division Seat Sport. Dotée d’un moteur 1,8 20V de 150 ch pour la FR, et de 180 ch. pour la Cupra, l’auto se transforme en une citadine à la ligne dynamique, ultrasportive et aux performances tout simplement époustouflantes. Difficile d’y résister. « L’avant se distingue en effet par le nouveau design du pare-chocs spécialement conçu pour accueillir des entrées d’air de grandes dimensions, avec des grilles d’aération lamellées sur la partie supérieure et en forme de nid d’abeilles sur la partie inférieure. Un profilé chromé entourant le logo de la marque sur la grille centrale contribue à l’attractivité du nouveau modèle », explique Georges Tabet, PDG de Sigma, agent de Seat et Saab au Liban. À l’intérieur, l’habitacle prolonge et renforce les sensations suggérées par l’extérieur du véhicule. Il traduit l’esprit sportif qui caractérise les produits développés par Seat Sport. Les garnitures intérieures adoptent le noir. Les seules notes de couleur sont le fond blanc des cadrans de la planche de bord et le rouge de la bordure du volant, de la housse du levier de vitesse et du frein à main. Première Seat entièrement dessinée par Walter da Silva, designer de génie, transfuge de chez Alfa Roméo, le petit monospace Altea profite donc du fantastique coup de crayon du grand maître dont la mission n’est autre que de donner une allure sportive à tous les modèles de la marque, même ceux qui n’ont pas une inclination à décoiffer leur propriétaire. « L’Altea inaugure un nouveau concept dans le monde automobile, celui du MSV (Multi Sports Vehicle), qui ajoute aux valeurs des monospaces compacts, une ligne séduisante au design innovant et suggestif en y intégrant les caractéristiques propres à tous les modèles de la marque : le caractère et l’esprit sportif, souligne M. Tabet, qui ajoute que ce modèle sera disponible prochainement avec une boîte Tiptronic à 6 rapports qui devrait certainement plaire au public libanais ». Signalons enfin la présence sur le stand du Motor Show de la Léon FR, qui possède un moteur identique à l’Ibiza Cupra. G.S. Golf GTI, retour au mythe Depuis 1976, la Golf GTI fait parler d’elle. Aujourd’hui, Volkswagen nous dévoile en avant-première la cinquième génération de ce modèle doté des mythiques trois lettres GTI. Attendue avec impatience par ses « aficionados » (si nombreux au Liban), la nouvelle Golf GTI basée sur la plate-forme de cinquième génération arrive enfin dans une robe très personnelle. Sous le capot, un 2,0 l de 200 ch revendiquant 235 km/h en vitesse de pointe et qui combine pour la première fois l’injection directe d’essence avec un turbo. « Les plus accros aux performances la choisiront avec la boîte DSG à double embrayage, plus rapide encore que la version six rapports manuels. Avec cette transmission, la GTI ne prend environ que 7s2 pour passer de 0 à 100 km/h », explique Abdo Féghali, responsable de vente de la marque, et champion automobile à ses heures. Malgré un tel potentiel, Volkswagen garantit une consommation très raisonnable, ce qui réjouira les jeunes étudiants libanais très friands des compactes sportives. « Cette GTI qui fait ses premiers tours de roues sous les projecteurs du Motor Show à Beyrouth s’inscrit tout naturellement dans la lignée conciliant beauté et efficacité », ajoute M. Féghali. Depuis sa création, il s’est vendu plus de 1,5 million de Golf GTI, alors pourquoi la cinquième génération ne profiterait-elle pas de cet engouement ? G.S.
Samedi, le Salon de l’automobile, organisé conjointement par Promofair et l’AIA (Association des importateurs d’automobiles au Liban), a ouvert ses portes au grand public. Un public qui ne s’est pas fait prier pour envahir les 25 000 mètres carrés du Biel où sont exposés 400 modèles de voitures. Dimanche, la foule était estimée à 14 000 visiteurs, et lundi à 16 000. Parmi ces...