Congrès - L’épouse du chef de l’État participe aux travaux de l’AIWA Andrée Lahoud : La femme arménienne est victime de la société(photo)

L’épouse du chef de l’État, Mme Andrée Lahoud, a prononcé hier un discours dans le cadre des travaux du quatrième congrès de l’Association internationale des femmes arméniennes (AIWA), qui se tient actuellement à Genève. Félicitant les organisateurs du congrès « pour leur attachement indéfectible aux valeurs du peuple et du rôle que la femme arménienne devrait et pourrait jouer dans la construction d’une société d’avenir », Mme Lahoud a salué « la femme arménienne qui a beaucoup souffert » et qui est, « comme tant d’autres, victime d’une société qui ne lui donne pas la chance de s’épanouir et de prouver ses capacités ». Elle a ensuite évoqué le rôle de la femme dans la préservation de la famille, ainsi que dans le développement, avant de déclarer : « Le bien auquel nous sommes tous appelés et le bonheur auquel nous aspirons ne peuvent être atteints sans l’effort et la participation de tous, et surtout de la participation de la femme et de manière active, à côté de l’homme, afin de surmonter les problèmes du développement qui deviennent de plus en plus complexes. » « Nous assistons avec effroi et stupéfaction à la résurgence de nationalismes, d’intégrismes et de passions identitaires irrationnelles en plusieurs endroits de la planète. En ce moment de notre histoire, nous avons, nous les femmes, un rôle déterminant et vital à remplir dans la construction de la paix », a affirmé Mme Lahoud, avant de conclure : « Nous sommes tous convaincus, aujourd’hui, qu’il n’y a pas de véritable développement d’une nation, si la moitié de sa population est paralysée, et il n’y a pas de discours sincère quand on parle des droits de l’homme, si ceux de la femme sont bafoués. »