Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Les deux piliers de l’opposition sont les alliés électoraux de Karamé au Nord Moawad et Harb rappellent les conditions de leur participation au gouvernement

La députée de Zghorta, Nayla Moawad, a estimé samedi que sa participation (et celle d’autres membres de Kornet Chehwane) au gouvernement Karamé est « impossible tant que l’on ne nous donne pas de réponses sur les relations libano-syriennes ; sur les moyens de concilier à la fois les impératifs du partenariat avec la Syrie et l’indépendance et la souveraineté du Liban ; l’application de l’accord de Taëf ; sur la loi électorale, l’indépendance de la justice, la lutte contre la corruption, etc. ». Un niet que même l’hommage qu’elle a rendu à son allié électoral de Tripoli, Omar Karamé (faisant allusion à son « ouverture », sa « modération », sa lutte contre la corruption, son attachement à l’application de l’accord de Taëf, etc.) « ne suffit pas » pour la convaincre de faire partie du premier cabinet du deuxième mandat Lahoud. Nayla Moawad, qui s’exprimait sur la LBC, a également souligné qu’il fallait qu’ « ils laissent le Premier ministre désigné travailler afin qu’un nouveau Parlement puisse voir le jour, et qu’une véritable entente nationale puisse se réaliser ». Elle a souhaité recevoir des réponses claires, notamment sur la réconciliation nationale, la réconciliation du Liban avec lui-même et avec la société civile, « surtout que nous nous sommes mis en conflit avec la légalité internationale depuis la prorogation » du mandat Lahoud. Quant à Boutros Harb, autre pilier, avec Nayla Moawad, de Kornet Chehwane, et autre allié électoral de Omar Karamé, il a révélé avoir été sollicité par le Premier ministre désigné pour faire partie personnellement, et indépendamment de l’opposition, du gouvernement à venir. « Ce cabinet aura sept mois de vie, et malgré les bonnes intentions qui animent le président Karamé, je ne sais vraiment pas ce que ce gouvernement pourra faire. La participation n’est pas nécessaire, et il n’est pas nécessaire non plus que je sois au sein du pouvoir pour que ma voix se fasse entendre », a dit Boutros Harb, rappelant que cette éventuelle participation n’est que « morale », destinée à assurer une couverture populaire et politique. « Je fais partie d’un rassemblement politique opposant et nous avons bien rendu publiques les constantes qui nous permettraient de participer à un gouvernement si nous y sommes conviés », a-t-il précisé. « Mais la porte reste ouverte... si un climat propice à notre participation devient réalité... », a conclu le député de Batroun.
La députée de Zghorta, Nayla Moawad, a estimé samedi que sa participation (et celle d’autres membres de Kornet Chehwane) au gouvernement Karamé est « impossible tant que l’on ne nous donne pas de réponses sur les relations libano-syriennes ; sur les moyens de concilier à la fois les impératifs du partenariat avec la Syrie et l’indépendance et la souveraineté du Liban ;...