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Actualités

Vie scolaire Vers le règlement de l’affaire des congés dans les écoles publiques(photo)

L’affaire des congés dans les écoles publiques est en principe réglée. C’est du moins ce qu’une source parlementaire a indiqué hier à L’Orient-Le Jour. Selon cette source, les pressions qui ont mené vendredi dernier à la fermeture de certaines écoles à l’Est ne sont pas l’œuvre du ministre de l’Éducation ni même d’un responsable au sein du ministère. Il s’agit en effet d’un employé sous la direction du responsable de la section éducative de Beyrouth, Mohieddine Kechli, qui aurait péché par excès de zèle, appelant certains établissements pour les inciter à se conformer à la loi. Force est de constater que cette affaire aura fait beaucoup de bruit pour rien. Certes, pas du côté de ceux qui ont réagi en s’opposant à ces appels téléphoniques déplacés, mais au niveau de ceux qui ont cru bon créer un problème là où il n’y en avait pas. Beaucoup de bruit pour rien. Le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, a mené une véritable campagne auprès du ministre Jisr durant ces derniers jours pour que la loi sur les congés, qui date d’avant la guerre et qui stipule que les établissements doivent fermer le vendredi et le dimanche, et donc ouvrir le samedi, soit de nouveau appliquée. Pourtant, dans la pratique, l’application ne posait apparemment pas beaucoup de problèmes, les écoles de l’Est fermant le samedi et le dimanche et celles de l’Ouest le vendredi et le dimanche. Il restait peut-être le problème des écoles mixtes, mais personne ne semble s’y être jamais intéressé. Quoi qu’il en soit, le ministre Jisr a décidé de remettre cette loi en application, mais avec un recours possible. Une circulaire du ministère permet aux établissements de décider eux-mêmes (après avoir consulté direction, parents, professeurs et autorités religieuses locales concernées) quand ils veulent effectivement fermer, en adressant une note au ministère. Or là où le bât blesse, c’est que les écoles, du moins celles de l’Est, ont effectivement adressé une note au ministère dans les délais prévus, c’est-à-dire avant le 30 septembre. Mais il semble que le ministère n’avait pas encore étudié les cas qui se présentaient, ce qui a poussé ce fonctionnaire zélé à appeler certains établissements, notamment d’Achrafieh, pour les inciter à se conformer au nouveau règlement. Tout devrait donc rentrer dans l’ordre dès que les notes auront été examinées, et chaque établissement pourra appliquer le règlement qu’il veut. Ce qui n’a quand même pas empêché des écoliers du secondaire de Raml el-Zarif (Ouest) d’observer un sit-in hier pour protester contre la décision de Samir Jisr d’ouvrir les écoles le samedi, estimant qu’il s’agit là d’une « décision inique, qui porte atteinte aux droits civils des élèves ». Il reste à savoir pourquoi le mufti a cherché à créer un problème là où il n’y en avait pas. Là où un accord tacite satisfaisant tout le monde prévalait. Une question brûlante, qui reste sans réponse. Et sans justifications. M.H.G.

L’affaire des congés dans les écoles publiques est en principe réglée. C’est du moins ce qu’une source parlementaire a indiqué hier à L’Orient-Le Jour. Selon cette source, les pressions qui ont mené vendredi dernier à la fermeture de certaines écoles à l’Est ne sont pas l’œuvre du ministre de l’Éducation ni même d’un responsable au sein du ministère. Il...