Après deux jours d’incidents, le camp retrouve un calme précaire À Aïn el-Héloué, la situation peut basculer à tout moment

Ce n’est qu’en fin d’après-midi, hier, que le camp de Aïn el-Héloué a repris son souffle. Après une nuit agitée et la découverte, à l’aube, du corps d’un partisan de Jund el-Cham, dans une maison attaquée par le Fateh la veille, les miliciens des deux bords sont restés en état d’alerte jusqu’en fin d’après-midi. Un comité de suivi, qui a tenu plusieurs réunions depuis mercredi dernier, a toutefois trouvé un consensus pour rétablir le calme. Dans une déclaration à la presse, Khaled Aref, représentant de l’OLP au Liban-Sud, a indiqué que si l’organisation Jund el-Cham n’est pas neutralisée et si «les miliciens du mouvement intégriste ne sont pas remis aux autorités, le camp de Aïn el-Héloué ne connaîtra pas la paix et la situation dans le camp pourrait dégénérer à tout moment».