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Actualités

7 août 2001 - Le PNL, les FL, le CPL et la Base kataëb sur la même longueur d’onde Les auteurs des abus doivent être sanctionnés, affirment les étudiants de l’opposition

Les responsables des sections estudiantines du Parti national libéral (PNL), du Courant patriotique libre (CPL), des Forces libanaises (FL) et du Mouvement réformiste kataëb (MRK-Base kataëb) ont réclamé hier des sanctions contre les responsables et les auteurs des abus des 7, 8 et 9 août 2001. En l’occurrence les rafles survenues dans les rangs FL et aounistes, puis dans les rangs du PNL, et le tabassage des étudiants de l’opposition devant le Palais de justice. Dans une conférence de presse conjointe, MM. Patrick Rizkallah, Édouard Chamoun (PNL), Roland Khoury (CPL), Daniel Spiro (FL) et Jean Antonios (Base kataëb) ont dénoncé les événements qui se sont produits il y a trois ans, condamnant les pratiques d’« un pouvoir despotique » et les atteintes aux libertés publiques. Ils ont également mis l’accent sur leur volonté de poursuivre leur « résistance civique » pour libérer le Liban de « l’occupation syrienne ». Le chef de la section estudiantine du PNL, Édouard Chamoun, a estimé que les événements d’août 2001 s’inscrivaient dans le cadre d’une réponse du pouvoir à la réconciliation de la Montagne. « Il est interdit aux Libanais de dialoguer entre eux, de se réconcilier et de se mettre d’accord sur des points communs pour jeter les bases de la convivialité et d’une réconciliation nationale réelle. Mais ils ont le droit de se retrouver sur une seule idée : consacrer l’occuption et enraciner l’hégémonie qui pèse sur la décision libanaise », a-t-il indiqué, avant de relever que nul n’avait été sanctionné, contrairement aux promesses effectuées. Même son de cloche chez Daniel Spiro, chef de la section estudiantine FL, et chez le responsable aouniste Roland Khoury, qui ont mis l’accent sur la nécessité de sanctionner ceux qui ont organisé les abus et qui ont incité à ce que ces rafles et ce tabassage soient commis – « du plus petit au plus haut fonctionnaire ». Les deux ont dressé un constat affligeant de la situation des libertés au Liban, estimant que le salut du pays passe par le retrait syrien et une réconciliation nationale générale. Quant au responsable de la Base kataëb, Jean Antonios, il a déploré le fait que toutes les manifestations qui n’ont pas pour objet le Liban « propalestinienne et prosyrienne » soient autorisées par l’État, alors que les revendications souverainistes sont sévèrement réprimées. Il a plaidé en faveur de la formation d’un front libanais uni regroupant tous les partis et courants « souverainistes ». M.H.G.

Les responsables des sections estudiantines du Parti national libéral (PNL), du Courant patriotique libre (CPL), des Forces libanaises (FL) et du Mouvement réformiste kataëb (MRK-Base kataëb) ont réclamé hier des sanctions contre les responsables et les auteurs des abus des 7, 8 et 9 août 2001. En l’occurrence les rafles survenues dans les rangs FL et aounistes, puis dans...