Le député Karim Racy a indiqué hier qu’il n’était pas hostile à un amendement constitutionnel, pourvu que cet amendement ne se fasse pas à des fins personnelles.
M. Racy a été reçu hier par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, à Dimane. L’occasion pour les deux hommes d’évoquer des questions diverses, notamment politiques et sociales.
À l’issue de la rencontre, M. Racy a indiqué, concernant l’élection présidentielle : « Indépendamment des conflits entre les gens du pouvoir, nous sommes pour l’application de la Constitution et contre le fait qu’on y porte atteinte à des fins personnelles. » « La Constitution n’est pas un livre saint, a-t-il déclaré. Il s’agit d’un accord entre les fils de la nation qu’il est possible d’amender, mais pas pour des raisons personnelles. Tout ce qui est l’objet d’un consensus entre les Libanais peut être adopté et appliqué dans l’intérêt du pays », a-t-il ajouté.
« Un amendement de la Constitution à l’heure actuelle – même s’il en va de l’intérêt national – risque d’être interprété comme un amendement dans un but personnel et il risque aussi de porter atteinte à la crédibilité du pays, si le pouvoir en place devait en profiter. (...) Nous souhaitons qu’il n’y ait d’amendement que dans la phase qui suivra l’élection présidentielle », a-t-il ajouté.
Le député Karim Racy a indiqué hier qu’il n’était pas hostile à un amendement constitutionnel, pourvu que cet amendement ne se fasse pas à des fins personnelles.
M. Racy a été reçu hier par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, à Dimane. L’occasion pour les deux hommes d’évoquer des questions diverses, notamment politiques et sociales.
À l’issue de la...
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