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Non à l’amendement de la Constitution, affirme Oghassapian Les prohaririens poursuivent leur campagne anti-reconduction

Dans le cadre de la campagne quasi quotidienne menée par les députés pro-Hariri contre la reconduction, le député Jean Oghassapian a déclaré hier qu’il s’opposait à « tout amendement de la Constitution, quelle qu’en soit la forme », parce que cela conduirait à remettre en question le document d’entente nationale et à aboutir à certains déséquilibres sur le plan interne. « Certains réclameront une élection au suffrage universel », a-t-il affirmé. « Le mandat actuel, dans toutes ses composantes, a mené à une impasse politique et économique », a indiqué M. Oghassapian dans un communiqué. « Les promesses et les engagements internationaux n’ont pas été tenus, ce qui a porté atteinte à la crédibilité du Liban et à sa capacité à surmonter la crise qui le touche. Il n’est plus possible de continuer à l’ombre du régime politique actuel, qui est en perte de vitesse. Le chaos règne et les exactions se multiplient, notamment en ce qui concerne la violation de la Constitution. Le gouvernement s’est transformé en mini-gouvernements et les ministères se sont transformés en réserves sectaires et partisanes contrôlées par des chiens de garde et les forces de facto », a-t-il poursuivi. « Le rapport de l’Inspection centrale est venu mettre en relief la décadence qui touche l’Administration et les nombreuses contraventions qui se produisent. Idem pour ce qui est des scandales du pétrole, de la corruption et du marchandage, qui ont fait du bruit ces derniers temps », a-t-il ajouté. « En vérité, il existe une quasi-unanimité de Libanais qui refusent de proroger la crise. Le pays est au bord de l’effondrement et l’option de la prorogation coûtera cher, dans la mesure où elle cache des soucis et des dangers que les Libanais ne peuvent supporter. Faisons de l’échéance présidentielle une étape de changement au niveau des mentalités, du style et de la gestion. Qu’elle soit une étape visant à rendre espoir aux gens par le biais d’une mouvement correctif national global », a souligné M. Oghassapian. « Un choc positif est nécessaire au niveau de la première présidence. Le président doit jouir d’une crédibilité nationale et créer une réalité à la fois politique et populaire, ainsi qu’un nouveau pouvoir et un nouveau gouvernement homogènes et solidaires, capables de réaliser une paix sur le plan interne, de surmonter la crise économique et de protéger les intérêts communs entre le Liban et la Syrie (...) », a-t-il précisé.


Dans le cadre de la campagne quasi quotidienne menée par les députés pro-Hariri contre la reconduction, le député Jean Oghassapian a déclaré hier qu’il s’opposait à « tout amendement de la Constitution, quelle qu’en soit la forme », parce que cela conduirait à remettre en question le document d’entente nationale et à aboutir à certains déséquilibres sur le...