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Actualités - OPINION

Du poil et du pétrole

Pauvre George Babush, il en avale des bretzels depuis qu’il barbote entre le Tigre et l’Euphrate. Les agités du turban champignonnent à une telle vitesse qu’il faudrait un microscope laser pour repérer les deux ou trois derniers Irakiens encore en veston cravate. Démocratiser le Proche-Orient. Vaste programme ! Avec, à la clé, la fin d’un cloaque de rêve : son sable chaud, ses roitelets de droit divin, ses dictateurs microcéphales, ses mollahs en goguette. Ils nous manqueront. Bonne chance, Mister President. Car il lui en faut de la chance, Dobelyou, qui n’a pas été gâté de ce côté-là. En 2000 déjà, les ordinateurs électoraux avaient cramé quand il a fallu le repêcher face à Al Gore. Quant à la Maison-Blanche, véritable lupanar du temps des Clinton, il en a fait une chapelle ardente. Même au rayon folâtreries, il a réussi à inverser les rôles : une de ses stagiaires, dit-on, a démissionné quand elle l’a surpris en train d’embrasser sa femme. Pas de chance en Afghanistan non plus, où Oussama Ben New York s’est cassé avec quelques milliards de dollars dans ses guenilles. La liberté n’a pas de prix ! Aujourd’hui, la guigne le poursuit en Irak. Après les moustachus du Baas, les barbus d’Allah. La compote explosive du poil et du pétrole… Le Doublevé texan a pourtant tout essayé : le chapelet piégé, le désherbant dans la barbe. Rien à faire, le gazon irakien est dur à tondre. Quant aux armes de destruction massive, là encore, tintin ! Avec cette rage au cœur qui n’en finit pas de hanter le Phénix de la Maison-Blanche : l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie qui en regorgent auraient quand même pu en refiler un chouia aux Irakiens. Mesquins, va ! Il reste qu’à quelques mois des élections, notre ami tient vaille que vaille son morceau de Mésopotamie. Courage George, c’est en exerçant des responsabilités qu’on se crée un destin. Ou un passé. Gaby NASR
Pauvre George Babush, il en avale des bretzels depuis qu’il barbote entre le Tigre et l’Euphrate. Les agités du turban champignonnent à une telle vitesse qu’il faudrait un
microscope laser pour repérer les deux ou trois derniers Irakiens encore en veston cravate.
Démocratiser le Proche-Orient. Vaste programme ! Avec, à la clé, la fin d’un cloaque de rêve : son sable...