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Actualités - CHRONOLOGIE

Municipales - Les négociations Amal-Hezbollah avancent avec difficulté Hoss : Le changement dépend des électeurs

L’ancien chef de gouvernement, Sélim Hoss, a saisi hier l’occasion d’une visite à Tammam Salam pour inviter les électeurs à profiter du scrutin municipal de mai prochain, puis des législatives de l’an prochain, pour voter en faveur du « changement » auquel ils aspirent. M. Hoss s’exprimait dans une déclaration à la presse à l’issue d’un déjeuner auquel l’avait convié M. Salam. Il a souligné que « la capacité de changement est entre les mains du citoyen, plus précisément dans le bureau de vote », faisant état d’une « convergence de vues » avec Tammam Salam, notamment au sujet de l’échéance municipale. « Le pays a grandement besoin de changement. Si les citoyens aspirent à modifier le statu quo dont ils se plaignent, la balle est dans leur camp, et notamment dans les bureaux de vote, non seulement lors des élections municipales, mais également aux législatives qui auront lieu l’année prochaine », a encore souligné M. Hoss. Prenant la parole à son tour, M. Salam a souligné, lui aussi, que « la population ne peut plus endurer le comportement des responsables ». Pour l’ancien député, la responsabilité du citoyen ne se limite pas « à l’exercice formel de son droit de vote, mais réside dans la possibilité qui lui est donnée de pouvoir opérer un choix éclairé, digne de son goût pour la liberté et de son ambition de préserver sa ville et l’avenir de celle-ci ». M. Salam a réitéré son refus de tout renouvellement du mandat de l’actuel conseil municipal qui, a-t-il dit, n’est ni « indépendant ni utile à la capitale ». Il a également insisté sur la nécessité pour les Beyrouthins de « se solidariser » pour parvenir à une « représentation nationale équilibrée » qui transcende les divisions communautaires et partisanes. Répondant aux questions des journalistes, M. Salam a indiqué que « le problème ne se situe pas au niveau de l’unification des rangs de l’opposition », mais dans l’action qui donnerait une chance à Beyrouth, à l’aide d’un vote qui permettra l’accession au conseil municipal de nouvelles figures totalement indépendantes. « Le vrai problème se situe au niveau de la liberté de choix à laquelle aspirent les gens, alors que certaines parties essayent de leur imposer leurs propres choix », a conclu le leader beyrouthin. Signalons que M. Hoss sera reçu ce matin par l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar. Par ailleurs, le Premier ministre, Rafic Hariri, a chargé Saëb Diab, ancien directeur de l’information à Télé Liban, de diriger sa campagne électorale à Beyrouth. Cardahi se lance dans la bataille À Jbeil, des sources proches du ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, ont affirmé hier que ce dernier a pris la décision de parrainer une liste. M. Cardahi aurait décidé d’ignorer les appels à appuyer la coalition soutenue par le député Nazem-el Khoury et Jean Hawat, qui regroupe notamment Joseph Chami et Georges Kallab, ont précisé ces sources, dans un communiqué distribué à la presse. D’autres sources proches du ministre des Télécoms, contactés par L’Orient-Le Jour, ont confirmé cette orientation. Le communiqué souligne que le ministre a pris sa décision « indépendamment des différents groupes d’opposition » de la localité. Une troisième liste, parrainée par le Bloc national et les aounistes et présidée par Tanios Zarour, est déjà sur les rangs. Sur un autre plan, le mouvement Amal et le Hezbollah, dont les négociations avancent avec difficulté, reprendront la semaine prochaine leurs réunions préparatoires en vue de l’échéance municipale, affirme l’agence al-Markaziya. Ces réunions, qui ont pour objectif de « sceller l’entente » entre les deux formations, ont été décidées à la suite d’une récente rencontre de cinq heures entre le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, et le président du Parlement, Nabih Berry, portant sur la définition d’une éventuelle collaboration entre eux. Le parti de Dieu avait proposé une formule qui consisterait à s’abstenir de présenter des membres du parti ou du mouvement, préférant soutenir des candidats de la société civile « proches » des deux camps et laisser aux électeurs la liberté de choix.
L’ancien chef de gouvernement, Sélim Hoss, a saisi hier l’occasion d’une visite à Tammam Salam pour inviter les électeurs à profiter du scrutin municipal de mai prochain, puis des législatives de l’an prochain, pour voter en faveur du « changement » auquel ils aspirent.
M. Hoss s’exprimait dans une déclaration à la presse à l’issue d’un déjeuner auquel...