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Deuil de la Achoura - Commémorations séparées pour le mouvement de Berry et la formation de Nasrallah Kabalan exhorte les jeunes d’Amal et du Hezbollah à « s’unir »

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a catégoriquement refusé que quiconque vienne « nous imposer ses valeurs culturelles, civilisationnelles ou morales », estimant que les États-Unis essaient « de nous leurrer avec des promesses de liberté et de démocratie ». Le chef du Parti de Dieu s’exprimait au cours de la cérémonie marquant le deuil de la Achoura – une cérémonie qui a regroupé près de cent mille personnes qui ont longuement défilé, lundi dernier, dans les rues de la banlieue sud, brandissant drapeaux libanais et palestiniens, ainsi que les fanions du Hezbollah, pour se retrouver place de Jérusalem, à Bourj-Brajneh, où ils ont écouté, galvanisés, un Hassan Nasrallah apparemment ému. « La base de nos problèmes, ce sont les États-Unis et leur politique, leur hégémonie, les discordes qu’ils sèment, leurs petits jeux... » a-t-il asséné, soulignant que « les ennemis de la nation islamique persistent à vouloir mener à bout leur complot visant à instaurer un état de zizanie » permanent. Le mouvement Amal n’a pas été en reste, et plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé à la commémoration à Beyrouth, qui s’est terminée par une cérémonie sur la route de l’aéroport, à laquelle ont participé le vice-président du Conseil chiite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, et les ministres de l’Énergie et de l’Eau et de l’Agriculture, Ayoub Hmayed et Ali Hassan Khalil, proches parmi les proches du chef d’Amal, le président de la Chambre, Nabih Berry. Après avoir réaffirmé son attachement à l’unité et à la cohésion de la communauté chiite, cheikh Kabalan a exhorté les jeunes du mouvement Amal et les jeunes du Hezbollah à « s’unir, parce que ce qui vous attend est important ». « Faites pression pour que tous marchent main dans la main et que les cœurs ne fassent plus qu’un, et je suis personnellement prêt à me mettre au service de chaque membre d’Amal et de chaque hezbollahi », a ajouté le vice-président du Conseil supérieur chiite. Ajoutant qu’il aurait souhaité que le rassemblement eût été commun aux deux parties, « et que le président Berry et sayyed Nasrallah se soient exprimés » à partir de la même tribune, pour éviter les petits différends et les petits calculs. « Nous ne voulons ni leadership ni présidence, nous voulons la fierté pour notre nation, pour nos frères, nous voulons marcher main dans la main ; nous ne voulons prendre la place de personne, nous souhaitons juste combattre l’ennemi, et notre ennemi, c’est Israël », a martelé cheikh Kabalan, dans une allusion claire aux deux communautés musulmanes du Liban et de la région. Quant au ministre Hmayed, il a souligné que la mise à mal des institutions « ne servira les intérêts de personne », et que le Parlement reste l’espace idéal des fondements de la nation, déplorant que le projet du Grand Moyen-Orient « offre le modèle israélien comme exemple civilisationnel régional ».
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a catégoriquement refusé que quiconque vienne « nous imposer ses valeurs culturelles, civilisationnelles ou morales », estimant que les États-Unis essaient « de nous leurrer avec des promesses de liberté et de démocratie ».
Le chef du Parti de Dieu s’exprimait au cours de la cérémonie marquant le deuil de la Achoura...