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Actualités - CHRONOLOGIE

Municipales - Sous le prétexte de la situation à Beyrouth Le pouvoir pourrait reporter la consultation, affirme le PNL

Le Parti national libéral (PNL) n’a pas écarté l’éventualité d’« un pari sur l’affaire de la municipalité de Beyrouth comme bombe à retardement pour reporter les municipales, puis les autres échéances électorales » Le PNL a dénoncé hier la politique des « deux poids, deux mesures » du pouvoir vis-à-vis de certaines municipalités, estimant que « les premiers résultats de la gestion par le pouvoir du dossier des municipalités avaient commencé à apparaître sur fond d’allégeance politique ». Réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, le parti a estimé que certains responsables de municipalité avaient bénéficié de privilèges, notamment au niveau financier, ce qui leur a permis de réaliser certains projets au niveau de leurs localités. Projets qui sont aujourd’hui mis en évidence pour légitimer une réélection des mêmes figures à la tête des conseils municipaux. « Il s’agit là d’une ingérence flagrante au niveau des élections, une falsification de la volonté des électeurs locaux et une atteinte préméditée à l’encontre de la démocratie », a estimé le PNL. Le parti a par ailleurs dénoncé les failles au niveau des registres d’état civil, concernant notamment la présence de naturalisés sur les listes, du fait, entre autres, des transferts d’état civil. Le PNL a en outre condamné « les pressions qui visent les opposants, à travers notamment les arrestations arbitraires ou les menaces, pour les empêcher de pratiquer leur droit à participer à des activités électorales ». « Ces pratiques se produisent dans des régions précises », a souligné le parti, qui a mis en garde le pouvoir contre la poursuite de telles pratiques. Concernant enfin la question de la municipalité de Beyrouth, le PNL a dénoncé les tentatives de « susciter les sentiments et les susceptibilités » et de « prétendre vouloir préserver la capitale des frictions politiques et sectaires », dans une « tentative flagrante de prendre les Libanais pour des imbéciles ».
Le Parti national libéral (PNL) n’a pas écarté l’éventualité d’« un pari sur l’affaire de la municipalité de Beyrouth comme bombe à retardement pour reporter les municipales, puis les autres échéances électorales » Le PNL a dénoncé hier la politique des « deux poids, deux mesures » du pouvoir vis-à-vis de certaines municipalités, estimant que « les premiers...