NDLR

Certes, vous avez là un point de vue. Dans l’acception puriste de la gauche et du communisme, il n’y a plus vraiment « de gauche et de communistes au Liban », pas plus d’ailleurs que d’idéologies ou de doctrines qui tiennent. On pourrait en outre se demander dans quelle mesure il existe encore des communistes dans le monde. « Il n’existe pas une seule vision de la gauche, doctrinaire, soviétique, dogmatique. Nous œuvrons pour une nouvelle gauche plurielle et démocratique, qui accepte la différence de l’autre et ses spécificités ». Ces mots ont une valeur inestimable. Leur auteur n’est autre que M. Élias Atallah, ancien responsable au sein du Parti communiste libanais, ancien responsable du Front national de la résistance libanaise et actuellement sur le point de former un parti nommé « Pour une nouvelle gauche démocratique ». Mais là n’était pas l’objectif de l’article concerné, qui visait à faire un état des lieux des groupuscules nébuleux d’étudiants qui se proclament de gauche, et qui mènent une action, quelle que soit son ampleur, sur la scène estudiantine. M.H.G.