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EXPOSITION Mona Nahleh à l’Espace SD jusqu’au 28 février

Une trentaine de toiles exécutées par Mona Nahleh sont exposées à l’Espace SD jusqu’au 28 février. Cette ancienne élève de l’atelier Guiragossian, qui a découvert la peinture en Égypte il y a de cela dix ans, considère ses travaux, peuplés de personnages résolument féminins, aux visages absents, comme « l’expression d’une émotion par la forme et la couleur ». Des appliques généreuses pour de vastes plaques oscillant du rouge profond, très récurrent, «très expressif», selon Mona Nahleh, au noir mâtiné de gris, d’ocre et de trouées blanches, rappelant la présence active de la toile. Il est intéressant d’observer ici l’évolution lente et assurée du figuratif vers l’abstrait. «Pour moi, la forme pure est très libératrice», affirme l’intéressée. Plus sensibilisée à la forme du corps de la femme, ce dernier apparaît, au fil des toiles, particulièrement stylisé, longiligne, à la Guiragossian justement, mais plus gorgé de sensualité cependant, ne cherchant pas à atteindre la transcendance de l’artiste arménien. Comme un signe Mona Nahleh, qui signe ici sa cinquième exposition, confie que l’idée, ou le concept, ne constitue pas le point de départ de son travail, mais plutôt le simple élan d’une «énergie nouvelle». «Elle peut se matérialiser en corps ou en simple forme abstraite», poursuit-elle. Ses toiles sont remplies d’un mouvement qui ne laisse pas de doute sur la sincérité de son approche. Ni de sa recherche d’ailleurs, comme par exemple les coulées de peinture, qu’elle s’empressait de recouvrir il y a quelques années et qu’elle laisse maintenant s’incorporer librement dans l’aplat. Comme un signe, les deux dernières toiles sont largement dominées par l’ébauche de ce qui pourrait s’appeler un style : perspective, élan donnés par ces généreux et larges coups de pinceaux, déconstruits tantôt par des silhouettes qui s’élancent vers le haut du cadre, tantôt par des coulées d’or et de blanc. L’authenticité paie toujours et Mona Nahleh en est une excellente disciple. D.G.
Une trentaine de toiles exécutées par Mona Nahleh sont exposées à l’Espace SD jusqu’au 28 février. Cette ancienne élève de l’atelier Guiragossian, qui a découvert la peinture en Égypte il y a de cela dix ans, considère ses travaux, peuplés de personnages résolument féminins, aux visages absents, comme « l’expression d’une émotion par la forme et la couleur ». Des...