Présentant les prochaines festivités, son directeur, Jean-Marc Thévenet, a affirmé cette ambition : « En quatre jours seulement, il est impossible de satisfaire les attentes de tous. Nous voulons faire du festival un label culturel de référence, sortir des remparts d’Angoulême pour intervenir sur tout le territoire, voire à l’étranger », a-t-il dit.
Ainsi, le festival a-t-il déjà commencé à Paris en novembre et jusqu’en avril 2004 avec l’exposition « Blake et Mortimer » montée au Musée de l’homme à l’occasion du centenaire de la naissance d’Edgar P.Jacobs, leur créateur.
De décembre à janvier, c’est dans le métro (lignes 4 et 14) que la BD s’illustre. Par ailleurs, le festival s’associe au Salon du livre (mars) et sera présent au Mondial de l’auto (septembre). Enfin, il va exporter ses expositions dans d’autres manifestations culturelles, dont le Festival BD de Sierre, en Suisse.
En attendant, du 22 au 25 janvier, à l’intérieur de ses remparts, Angoulême va célébrer la bande dessinée et tout d’abord Régis Loisel, le flamboyant dessinateur de La quête de l’oiseau du temps et de Peter Pan, Grand prix 2003, auquel l’exposition-vedette de l’édition 2004 rend hommage.
Il y aura aussi une exposition rétrospective du très populaire Rahan, le fils des âges farouches, d’André Chéret, une autre consacrée à l’Anglais, Dave Mc Kean, un Fregoli du graphisme (BD, peinture, illustrations, photos, design...), des expos-jeunesse dont l’une avec toute la bande à Tchô, c’est-à-dire toutes les séries à succès pour enfants ayant fleuri autour de Titeuf, et d’autres expositions encore à travers la ville.
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