Cérémonie Hommage de la municipalité de Jounieh à l’Apsad

C’est en hommage à sa contribution au développement du vieux souk de Jounieh et à la restauration de la façade de son palais municipal que le conseil municipal de Jounieh a organisé une cérémonie mercredi soir, au siège du palais municipal, en l’honneur de l’Association pour la protection et la sauvegarde des anciennes demeures (Apsad).
Étaient présents à la cérémonie l’ancien député Nouhad Soueid, le président du conseil pour le développement du Kesrouan, Georges Abou Maachar, le président de l’Union des municipalités du Kesrouan-Ftouh, Nohad Nawfal, le directeur général de la Direction générale de l’urbanisme, Joseph Abdel-Ahad, les architectes Abdallah Chéhab et Clovis el-Khazen, ainsi que des notables de la région.
Le président du conseil municipal de Jounieh, Adel Abou Karam, a expliqué que le projet de développement du vieux souk de Jounieh a débuté en juin 2000. La première étape de ce projet a été l’organisation du festival « tmacha wa s’har » (marche et veille), suivie par la restauration des façades des quartiers dont l’architecture des maisons est inspirée de celle toscane. Cette deuxième étape a consisté notamment à reboiser les quartiers, polir les pierres, réhabiliter l’infrastructure et à l’embellir par différentes sculptures.
La troisème et dernière étape a englobé la restauration de la façade du palais municipal de Jounieh, dont la construction remonte à 1892. « Nous avons transformé ce palais en musée avec une exposition permanente de l’art plastique libanais, en collaboration avec l’Association des artistes libanais pour la peinture et la sculpture », a noté M. Abou Karam.
Suite à la projection d’un film sur les activités d’Apsad au cours des trois dernières années, Mme Marina Frem a parlé, au nom de l’Apsad Kesrouan-Jbeil. Elle a affirmé que l’évolution et le développement du pays ne consistent pas uniquement à réaliser des projets architecturaux et des centres d’une façon chaotique, mais à restaurer les centres historiques et « notre environnement » afin de leur redonner de la valeur, puisqu’ils constituent une source inépuisable pour l’économie du Liban.
Enfin, le président de l’Apsad Assem Salam a insisté sur le fait que la conservation du patrimoine ne se limite pas aux anciennes demeures, mais englobe également la protection des complexes historiques. De même, elle ne s’oppose pas au principe du modernisme et du développement, mais représente un prolongement de liens culturels.