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Vie politique - Le chef de l’État entend poursuivre « coûte que coûte » sa campagne de réformes Lahoud réaffirme son rejet « irrévocable » de l’implantation (PHOTOS)

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a réexprimé hier son rejet « irrévocable et qui ne souffre aucune interprétation » de l’implantation, « parce qu’il s’agit d’une disposition de la Constitution et d’une conviction que partagent l’ensemble des Libanais ».
Cette position a été rapportée hier par les hôtes du chef de l’État. Outre le dossier de l’implantation, les entretiens ont notamment porté sur la question de la réforme, que le président Lahoud considère comme « plus que nécessaire pour le salut de la situation économique et sociale, corrompue par la politique et l’administration ».
Le chef de l’État a en outre mis en exergue sa volonté de « combattre la corruption sans répit et coûte que coûte, parce qu’aucune renaissance n’est possible pour un État sans institutions et sans administration saines protégeant les droits des citoyens et garantissant les services qu’ils doivent obligatoirement assurer ».
« Rien n’est impossible lorsqu’il existe une volonté de réforme à l’échelle nationale », a-t-il souligné. « Nous avons évoqué la nécessité de garantir la sécurité, entrée en matière à toute réalisation nationale. La sécurité permet d’aller de l’avant pour parvenir à la mise en place de la réforme politique et administrative tant attendue, loin des développements dangereux qui menacent la région et qui ne peuvent pas avoir de répercussions sur la scène interne », a indiqué le notable Wadih el-Khazen, qui a été reçu par le président Lahoud.

Les ambassadeurs de
Grande-Bretagne et des
Pays-Bas
Le général Lahoud a par ailleurs reçu les nouveaux ambassadeurs de Grande-Bretagne, James Wilfred Watt, et des Pays-Bas, Gerard Jan Van Epen, qui lui ont présenté leurs lettres d’accréditation, en présence notamment du ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, du secrétaire général du palais Bustros, Nagi Abi Assi. MM. Watt et Van Epen ont transmis au chef de l’État les salutations de la reine Élisabeth II d’Angleterre et de la reine Béatrice.
Il a également reçu le nouvel ambassadeur du Liban au Soudan, Charbel Estephan, avant son départ pour Khartoum. Il a ensuite successivement reçu les anciens candidats malheureux aux législatives de l’an 2000, MM. Nagy Boustany et Joseph Abou Charaf, avec qui il a procédé à un tour d’horizon de l’actualité et des problèmes du Chouf et du Kesrouan.
L’après-midi, il a accordé audience au ministre d’État Karam Karam, avec qui il a évoqué plusieurs sujets d’actualité aux plans local et régional, concernant notamment la prochaine réunion du Conseil des ministres et la situation économique.
Le président de la République s’est enfin entretenu avec son représentant personnel au Conseil supérieur de la francophonie, Charles Rizk, qui l’a tenu au courant des préparatifs pour le sommet mondial de la société informatique, qui se tiendra à Genève à partir du 8 décembre. Le Liban y sera représenté par une délégation présidée par le chef de l’État, qui prendra la parole au nom de son pays et de l’Organisation internationale de la francophonie, qu’il préside actuellement.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a réexprimé hier son rejet « irrévocable et qui ne souffre aucune interprétation » de l’implantation, « parce qu’il s’agit d’une disposition de la Constitution et d’une conviction que partagent l’ensemble des Libanais ».Cette position a été rapportée hier par les hôtes du chef de l’État. Outre le...