Le ministre des Finances, Fouad Siniora, a créé la surprise hier, en encourageant le Parlement à introduire au projet de budget 2004 des articles directement liés à la réforme. En expliquant que ces textes doivent permettre à l’État d’honorer les engagements qu’il avait pris à Paris II, M. Siniora a reconnu implicitement l’incapacité du gouvernement à juguler la crise financière et à freiner surtout la croissance de la dette. Un constat d’échec qui ne manque pas de surprendre, même si le ministre avait explicitement affirmé dans le préambule du projet de budget, qu’il a dû récemment remanier, que les tiraillements politiques se posent en obstacle devant les réformes souhaitées. Les propos du ministre seront immanquablement commentés par la Chambre, qui doit commencer la semaine prochaine à examiner le texte de loi. Hier, des voix parlementaires se sont élevées pour critiquer la loi de finances proposée pour 2004.
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Le ministre des Finances, Fouad Siniora, a créé la surprise hier, en encourageant le Parlement à introduire au projet de budget 2004 des articles directement liés à la réforme. En expliquant que ces textes doivent permettre à l’État d’honorer les engagements qu’il avait pris à Paris II, M. Siniora a reconnu implicitement l’incapacité du gouvernement à juguler la...
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