Rechercher
Rechercher

Actualités

Social - 70 % du secteur bancaire a débrayé Ghosn promet de donner des suites à la grève de jeudi

Le président de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) a promis de donner des suites à la grève générale de jeudi, estimant que, pour porter des fruits, ce mouvement doit faire preuve de souffle.
«Nous étions cette fois par, milliers, nous serons la prochaine fois par centaines de milliers», a affirmé le dirigeant syndical.
Pour se consoler du faible nombre de participants à la grève qui, de l’avis général, était un demi-échec, M. Ghosn a souligné que « pour la première fois dans l’histoire du mouvement revendicatif, des employés et des ouvriers de la Banque du Liban ont fait la grève ».
« Le Conseil des ministres a fait la sourde oreille à la voix du peuple, s’est exclamé le président de la CGTL, en allusion à la manifestation, qui a défilé à quelques centaines de mètres de son siège. On a préféré discuter de privatisation, de titrisation et des moyens de vendre au plus offrant le secteur public. Mais nous élèverons nos voix plus fort, la prochaine fois, et nous les forcerons à nous entendre. »
Le président de la CGTL a annoncé qu’un programme revendicatif a été mis au point, qui comprendra des réclamations sectorielles, pour lesquelles le mouvement ouvrier pourrait aller jusqu’à la grève. D’autres revendications pourront être réglées par la négociation, a-t-il ajouté, se défendant d’avoir coupé la voie au dialogue.
« Nous n’avons pas du tout fermé la porte au dialogue, a dit Ghassan Ghosn, mais nous faisons la grève et manifestons pour que le dialogue soit sérieusement entamé. La question du rajustement des salaires exige à elle seule une bataille continue, aux côtés des autres revendications, comme celles de l’emploi, de l’investissement, de la sécurité sociale, des impôts et taxes et des prestations sociales.»
Pour sa part, la fédération des employés de banques a publié un communiqué hier pour défendre son honneur et affirmer que 70 % des établissements ont fermé leurs portes, mais que des pressions exercées contre les employés ont permis à certaines succursales d’ouvrir.
Que le secteur bancaire ait été affecté par la grève, nous en voulons pour preuve le fait qu’aucune séance de compensation ne s’est tenue hier à la banque du Liban, du fait de l’absence de nombreuses banques en grève, a souligné le communiqué.
Le communiqué a par ailleurs exhorté les banques à ne pas déduire la journée de débrayage du salaire de ceux qui se sont absentés du travail, rappelant que l’exercice de ce droit est sacré et a été confirmé par le ministre du Travail.
Le président de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) a promis de donner des suites à la grève générale de jeudi, estimant que, pour porter des fruits, ce mouvement doit faire preuve de souffle.«Nous étions cette fois par, milliers, nous serons la prochaine fois par centaines de milliers», a affirmé le dirigeant syndical.Pour se consoler du faible...