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DOSSIER RÉGIONAL - Conférence à l’Ordre des avocats Gemayel réitère son appel à un partenariat arabo-américain en Irak

L’ancien président Amine Gemayel a réitéré son appel à une sorte de partenariat arabo-américain dans le but de sauver l’Irak, au cours d’une conférence qu’il a donnée hier, au siège de l’Ordre des avocats.
Ont assisté à la conférence, qui avait pour thème « La guerre d’Irak et la légalité internationale », le député Pierre Gemayel, le bâtonnier Raymond Chédid et les anciens présidents de l’Ordre, Chakib Cortbawi, Issam Karam, Antoine Klimos, Michel Khattar, Marcel Sioufi, Samir Abillama, ainsi qu’un grand nombre d’avocats.
Après un exposé au sujet des contacts diplomatiques auxquels il s’était associé pour éviter une guerre en Irak, M. Gemayel a estimé que les Nations unies « ne sont en définitive qu’un forum international permanent au sein duquel des diplomates du monde entier se retrouvent et où les grandes puissances ont le mot de la fin ». Pour lui, « tant que cette situation durera, la légalité internationale restera un concept flou dominé par les intérêts personnels et que chacun interprétera à sa guise ».
Il a exprimé l’espoir que le bras de fer entre Washington et les pays opposés à une intervention américaine en Irak au sujet du rôle que les Nations unies doivent assumer dans ce pays débouche sur l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité qui constituerait le premier pas sur la voie du redressement de l’Irak.
M. Gemayel a souligné que les Libanais sont peut-être plus sensibles que d’autres à la crise irakienne, « dans la mesure où le Liban, à l’instar de l’Irak, est formé de minorités religieuses et culturelles ». « Et si la “libanisation” était la solution pour l’Irak ? » s’est-il interrogé, affirmant que par « libanisation », il entend une participation de tous à la gestion des affaires publiques, et non pas une guerre d’usure. L’ancien chef de l’État a dans le même temps estimé qu’« il ne faut pas juger l’expérience libanaise à travers le fait accompli imposé au pays depuis des années et à cause duquel toutes les institutions, politiques et autres, sont paralysées ».
Il a invité les avocats à former une délégation d’experts en droit constitutionnel et en politique et à la dépêcher à Bagdad en vue d’un dialogue et d’une coordination avec le Barreau irakien au sujet du meilleur système politique à mettre en place dans leur pays. « L’initiative libanaise pourrait ouvrir la voie à d’autres, similaires et susceptibles de sortir l’Irak de son isolement et de son sentiment d’avoir été abandonné par les Arabes au moment de sa crise », a-t-il ajouté, affirmant : « Je ne pense pas que je dépasse mes limites si je réitère mon appel à une sorte de partenariat arabo-américain dans le but de sauver l’Irak. »
L’ancien président Amine Gemayel a réitéré son appel à une sorte de partenariat arabo-américain dans le but de sauver l’Irak, au cours d’une conférence qu’il a donnée hier, au siège de l’Ordre des avocats.Ont assisté à la conférence, qui avait pour thème « La guerre d’Irak et la légalité internationale », le député Pierre Gemayel, le bâtonnier Raymond...