Réuni hier matin sous l’égide de son chef, Dory Chamoun, le Parti national libéral, a imputé au pouvoir l’entière responsabilité de toutes les crises que le pays subit aujourd’hui dans les domaines suivants : l’électricité, le ramassage des ordures, les bus fonctionnant au mazout, les carrières, la CNSS, les coopératives, la privatisation, les entrepreneurs, les professeurs de l’Université libanaise, les enseignants, les personnes déplacées, les propriétaires des hôpitaux, les agriculteurs, les industriels et l’état des routes, surtout à l’approche de l’hiver.
Le communiqué publié à l’issue de la réunion hebdomadaire du PNL se demande dans ce contexte à quoi servent « les déclarations ronflantes des dirigeants, les visites et tournées effectuées aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, et leurs promesses creuses dont le seul but est d’obtenir l’appui de telle ou telle autre catégorie de la population ».
Et le communiqué de conclure : « Le maximum que nous puissions demander aux dirigeants est l’élaboration d’un agenda de priorités pour la période qui leur reste au pouvoir, qui teindrait compte de l’état du Trésor et des besoins les plus urgents de la population. »
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban