S’il a réaffirmé ses réserves, partant du principe qu’on ne peut pas disposer comme on veut de la Loi fondamentale, il n’en demeure pas moins qu’il a nuancé quelque peu sa position en évitant de lier un éventuel amendement uniquement à un cas de force majeure et en soulignant que « la modification de la Loi fondamentale peut parfois s’avérer nécessaire ».
Le patriarche qui a brossé un tableau sombre de la vie politique libanaise dans deux interviews à la radio et à la presse doit se rendre aujourd’hui à Marseille pour une visite pastorale de trois jours.
Hier, il a célébré deux messes à Paris. La première à Notre-Dame du Liban et la deuxième en la cathédrale Notre-Dame de Paris, aux côtés de Mgr Jean-Marie Lustiger, qui a salué dans son homélie « les familles chrétiennes et musulmanes au Liban et en France » et qui a donné en soirée une réception en l’honneur du patriarche Sfeir.
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