CONFÉRENCE DE PRESSE Shaggy, Mr gentleman Boombastic(photo)

Hier à midi, au Grand Hills Village de Broummana, le chanteur jamaïcain Shaggy a donné une conférence de presse, avant son concert, qui a eu lieu le soir même sur la place des Martyrs.
Orville Richard Burrell, le vrai nom de cet artiste né en 1968 à Kingston, a répondu, pendant 15 toutes petites minutes, aux nombreuses questions de ses fans, dont une grande partie d’adolescents. Lunettes noires pour cacher les séquelles du décalage horaire, jean et tee-shirt signés, grosse chaîne en argent autour du cou, Shaggy s’est dit heureux de revenir à Beyrouth, où il était venu se produire en 1994: «J’ai passé un très bon moment ici, dit-il. Et j’ai déjà pu constater qu’il y a eu beaucoup de développement depuis. »
« A music person » : une formule simple pour un parcours que Shaggy qualifie d’« inattendu ». « Je ne suis pas de ceux qui rêvent, depuis qu’ils sont petits, d’être des superstars, répond-il. J’ai commencé ce métier par surprise. »

Succès et charme
En effet, en 1993, Shaggy, avec l’aide d’excellents musiciens et d’échantillons du thème de Peter Gun, reprend un tube des années 60, Oh Carolina, et l’enregistre pendant son séjour à l’armée, y ajoutant aussi sa touche personnelle, la fameuse voix nasillarde, qu’il appelle « dog-a-muffin ».
C’est le début immédiat du succès. Dix ans plus tard, Shaggy enregistre son quatrième album, Lucky Day, dont il est venu interpréter les grands «hits» à Beyrouth, parmi eux Hey Sexy Lady et Angel. Questionné sur son très grand amour des femmes, Shaggy confie qu’il a été élevé «par une femme seule, ma mère, qui a longtemps été mon seul univers ».
Pour lui, qui avoue avec une charmante prétention avoir «beaucoup de succès auprès des femmes», l’Ève idéale, selon lui, devrait être « belle, drôle et avoir du caractère ».
L’artiste aux millions d’albums vendus à travers le monde n’a pas pour autant perdu sa simplicité et son accessibilité. « Mr Boombastic » est un vrai gentleman.

D.G.