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Finances - Siniora présente le projet de budget pour 2004 Pas de nouveaux impôts, pas de réduction du déficit (photo)

Les Libanais peuvent souffler. Il n’auront pas à payer des impôts supplémentaires en 2004. La pression fiscale qui a fortement augmenté au cours des dernières années pour atteindre les 15 % du PIB marque une halte, car, selon le ministre des Finances « le pays ne supporterait pas de nouveaux impôts ». Fouad Siniora renonce donc à augmenter la TVA à 12 % au lieu de 10 % actuellement et il présente un budget pour 2004 sans changement notable par rapport à celui de 2003. Alors que le ministre ne cesse d’appeler de ses vœux les réformes nécessaires au redressement du pays, on ne trouve aucune trace de celles-ci dans la loi de finances. L’objectif de réduire le déficit budgétaire à 25 % annoncé lors de la conférence de Paris II semble oublié : au mieux, le déficit sera de 30 %, si les opérations de privatisation et de titrisation sont menées à bien ; au pire de 33 % dans le cas contraire. Le conservatisme extrême du ministre des Finances a de quoi surprendre étant donné la situation grave des finances publiques. Tout son propos – et son projet de budget – semble dire : « Je ne suis pas responsable ». Qui donc a la charge de sortir le pays de l’ornière ?
Les Libanais peuvent souffler. Il n’auront pas à payer des impôts supplémentaires en 2004. La pression fiscale qui a fortement augmenté au cours des dernières années pour atteindre les 15 % du PIB marque une halte, car, selon le ministre des Finances « le pays ne supporterait pas de nouveaux impôts ». Fouad Siniora renonce donc à augmenter la TVA à 12 % au lieu de 10 %...