«Adulescents», «adonaissants» ou encore «KGOY» (Kids Getting Older Younger, pour les Américains), bref ceux que l’on désigne plus couramment par l’appellation de préadolescents ne sont plus ce qu’ils étaient. C’est-à-dire soumis aux goûts et à la volonté des parents, formant des siècles durant sinon une majorité, du moins une catégorie sociale soumise, obéissante et silencieuse. Les mœurs ayant changé depuis Freud et surtout Françoise Dolto, l’enfant est désormais considéré comme une personne à part entière. Donc, consommateur à part entière.
Ces chères têtes, brunes ou blondes, gèrent un vrai portefeuille d’argent de poche (finis les cochons en terre cuite). En Europe, leur pouvoir d’achat se chiffre déjà en millions d’euros, d’après la Société d’étude consommation, distribution, publicité en France. Il est donc normal que les marques de vêtements, la presse spécialisée et d’autres médias comme les chaînes de télévision s’intéressent à cette nouvelle clientèle.
Ainsi TPS (bouquet satellite français) vient de lancer trois nouvelles chaînes que vos enfants ont sûrement déjà découvert. Il s’agit d’Euréka, de Boomerang et de Tfou, destinées aux 8-12 ans. Dans la catégorie magazines, Julie s’est ajoutée à Minnie et, un brin plus sérieux avec des lecteurs mixtes, Géo ado et Sciences et vie Junior. Les jeunes lecteurs sérieux connaissaient déjà Astrapi et Okapi.
En France, en Angleterre et aux États-Unis, de Britney Spears à Alizée, de Lorie à Jennifer, en passant par Sweet Generation (un groupe de lolitas), les «kids» ont même leurs stars.
Dans le domaine de l’habillement, des marques pour femmes créent de plus en plus de nouvelles collections pour leurs filles. Une marque espagnole très connue a lancé sa version junior qui fait déjà fureur en Espagne et au Portugal. Ces boutiques sont aujourd’hui plus fréquentées que les magasins de jouets.
Si ce comportement inquiète les fabricants de jouets et un peu plus ceux de vêtements d’enfants classiques qui poussaient les tailles de leurs articles jusqu’à 14 ou même 16 ans, ce qui reste le plus étonnant est encore la révolution des cosmétiques. Non seulement la minijupe a remplacé la robe à smocks, mais pas question de sortir non plus (pour l’anniversaire de sa meilleure copine) sans être un brin maquillée.
En enfermant les produits (crèmes, gels, gloss) aux couleurs très attrayantes, toniques, fluo à souhait et aux parfums allant de la fraise au chocolat dans de délicieux boîtiers aux formes on ne peut plus ludiques (coquillages, papillons, tee-shirt), des marques italiennes, françaises et américaines de grande diffusion sont en train de gagner là un marché fort juteux.
Pour ou contre, les parents sont certainement ballottés entre les deux camps, mais ils ne peuvent ignorer plus longtemps que leurs enfants sont devenus un phénomène de société.
M.N.
Jamais trop tard pour changer de nez
Si un vilain nez a réussi à inspirer une des plus belles pièces de la littérature française, on peut difficilement prétendre que pareil don constitue une aubaine...
Heureusement, de nos jours pareille disgrâce n’est plus qu’un travers, «une petite imperfection» parfaitement réparable.
Il a suffi, on dirait, que Rostand gagne l’immortalité grâce à son Cyrano pour que la chirurgie plastique vole au secours de tous les disgraciers de la narine. De nos jours, «un nez neuf» sert même (une fois n’est pas coutume) de diversion par période d’ennuis ou de déprime...
Qui s’en plaindrait après tous les avatars et les désagréments subis, des siècles durant, par les disgraciés de cet appendice?
Envisager une « rectification»
Quel justificatif trouverait une «rhinoplastie», terme médical de cette intervention? Le fait, entre autres, qu’avec les années les défauts du nez passés inaperçus «durant le temps des cerises» s’accentuent... Comme la peau ou le reste du corps, le nez aussi «prend de l’âge et vieillit...».
Soumis aux lois de l’apesanteur, il s’allonge. Des petits travers, passés avant inaperçus, deviennent criards: une pointe saillante, une petite boule mal placée, une bosse apparaître ou surgir à cause de l’épaississement du cartilage...
Chez certaines personnes, en dehors de toute pathologie, des calcifications osseuses peuvent renforcer la partie supérieure du nez. Ce phénomène peut parfois être une conséquence de l’ostéoporose.
Jamais trop tard
La retouche nasale ne connaît pas d’âge. Il est possible de rectifier un nez et ses alentours au-delà de 60 ans, si aucune contre-indication majeure sur le plan de la santé générale n’interdit l’intervention.
Il va de soi toutefois que certaines considérations imposent des précautions ou des prises en compte incontournables.
Ainsi, la perte de la tonicité cutanée ou la difficulté du «recollage osseux» sont des points à ne pas ignorer ou mésestimer, d’autant plus que des précautions adéquates existent.
Les problèmes du menton
Un menton fuyant s’érodant avec l’âge déséquilibre le visage. Dans la majorité des cas, pour rétablir l’équilibre en compensant la diminution du nez, le médecin opte pour le «renforcement» (augmentation) du menton.
Deux corrections sont donc entreprises au cours d’une même intervention, restaurant les proportions harmonieuses du visage. Avantage supplémentaire: la rétention des tissus cutanés (autolifting) venant compléter un rajeunissement notable du visage.
MAQUILLAGE BONNE MINE
De la fraîcheur à tout âge
La bonne mine est un état de grâce que la nature distribue avec avarice et que la vie quotidienne, avec ses nombreux désagréments et servitudes, rend de plus en plus difficile d’atteindre.
Teint éblouissant
Sur une peau parfaitement nettoyée suite à l’application du fond de teint habituel, déposer une touche (légère) de couleur bois de rose tirant vers «abricot». Étaler le produit déposé par stick ou par étui «blush» par mouvements arrondis, du bout des doigts, de façon à ce que le résultat soit d’aspect tout à fait naturel.
À savoir: un maquillage en camaïeu de beige abricot met en valeur des cheveux «brun caramel» ou «blond-roux».
Yeux de biche et sourire de star
Choisir une teinte claire pour l’arcade, entièrement tapissée de beige rosé. Souligner la bordure des cils inférieurs. Crayonner la paupière avec du beige rosé plus clair.
Dessiner le contour des lèvres. Hachurer la bouche, avant d’unifier la couleur, en repassant le crayon. Teinte choisie beige-pêche ou pêche amande.
Les sourcils brossés complètent un fini très naturel.
RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
Ces chères têtes, brunes ou blondes, gèrent un vrai portefeuille d’argent de poche (finis les cochons en terre cuite). En Europe, leur pouvoir d’achat se chiffre déjà en millions d’euros, d’après la Société d’étude consommation, distribution, publicité en France. Il est donc normal que les marques de vêtements, la presse spécialisée et d’autres médias comme les chaînes de télévision s’intéressent à cette nouvelle clientèle.
Ainsi TPS (bouquet satellite français) vient de lancer trois nouvelles chaînes que vos enfants ont sûrement déjà découvert. Il s’agit d’Euréka, de Boomerang et de Tfou, destinées aux 8-12 ans. Dans la catégorie magazines, Julie s’est ajoutée à Minnie et, un brin plus sérieux avec des lecteurs mixtes, Géo ado et Sciences et vie Junior. Les jeunes lecteurs sérieux connaissaient déjà Astrapi et Okapi.
En France, en Angleterre et aux États-Unis, de Britney Spears à Alizée, de Lorie à Jennifer, en passant par Sweet Generation (un groupe de lolitas), les «kids» ont même leurs stars.
Dans le domaine de l’habillement, des marques pour femmes créent de plus en plus de nouvelles collections pour leurs filles. Une marque espagnole très connue a lancé sa version junior qui fait déjà fureur en Espagne et au Portugal. Ces boutiques sont aujourd’hui plus fréquentées que les magasins de jouets.
Si ce comportement inquiète les fabricants de jouets et un peu plus ceux de vêtements d’enfants classiques qui poussaient les tailles de leurs articles jusqu’à 14 ou même 16 ans, ce qui reste le plus étonnant est encore la révolution des cosmétiques. Non seulement la minijupe a remplacé la robe à smocks, mais pas question de sortir non plus (pour l’anniversaire de sa meilleure copine) sans être un brin maquillée.
En enfermant les produits (crèmes, gels, gloss) aux couleurs très attrayantes, toniques, fluo à souhait et aux parfums allant de la fraise au chocolat dans de délicieux boîtiers aux formes on ne peut plus ludiques (coquillages, papillons, tee-shirt), des marques italiennes, françaises et américaines de grande diffusion sont en train de gagner là un marché fort juteux.
Pour ou contre, les parents sont certainement ballottés entre les deux camps, mais ils ne peuvent ignorer plus longtemps que leurs enfants sont devenus un phénomène de société.
M.N.
Jamais trop tard pour changer de nez
Si un vilain nez a réussi à inspirer une des plus belles pièces de la littérature française, on peut difficilement prétendre que pareil don constitue une aubaine...
Heureusement, de nos jours pareille disgrâce n’est plus qu’un travers, «une petite imperfection» parfaitement réparable.
Il a suffi, on dirait, que Rostand gagne l’immortalité grâce à son Cyrano pour que la chirurgie plastique vole au secours de tous les disgraciers de la narine. De nos jours, «un nez neuf» sert même (une fois n’est pas coutume) de diversion par période d’ennuis ou de déprime...
Qui s’en plaindrait après tous les avatars et les désagréments subis, des siècles durant, par les disgraciés de cet appendice?
Envisager une « rectification»
Quel justificatif trouverait une «rhinoplastie», terme médical de cette intervention? Le fait, entre autres, qu’avec les années les défauts du nez passés inaperçus «durant le temps des cerises» s’accentuent... Comme la peau ou le reste du corps, le nez aussi «prend de l’âge et vieillit...».
Soumis aux lois de l’apesanteur, il s’allonge. Des petits travers, passés avant inaperçus, deviennent criards: une pointe saillante, une petite boule mal placée, une bosse apparaître ou surgir à cause de l’épaississement du cartilage...
Chez certaines personnes, en dehors de toute pathologie, des calcifications osseuses peuvent renforcer la partie supérieure du nez. Ce phénomène peut parfois être une conséquence de l’ostéoporose.
Jamais trop tard
La retouche nasale ne connaît pas d’âge. Il est possible de rectifier un nez et ses alentours au-delà de 60 ans, si aucune contre-indication majeure sur le plan de la santé générale n’interdit l’intervention.
Il va de soi toutefois que certaines considérations imposent des précautions ou des prises en compte incontournables.
Ainsi, la perte de la tonicité cutanée ou la difficulté du «recollage osseux» sont des points à ne pas ignorer ou mésestimer, d’autant plus que des précautions adéquates existent.
Les problèmes du menton
Un menton fuyant s’érodant avec l’âge déséquilibre le visage. Dans la majorité des cas, pour rétablir l’équilibre en compensant la diminution du nez, le médecin opte pour le «renforcement» (augmentation) du menton.
Deux corrections sont donc entreprises au cours d’une même intervention, restaurant les proportions harmonieuses du visage. Avantage supplémentaire: la rétention des tissus cutanés (autolifting) venant compléter un rajeunissement notable du visage.
MAQUILLAGE BONNE MINE
De la fraîcheur à tout âge
La bonne mine est un état de grâce que la nature distribue avec avarice et que la vie quotidienne, avec ses nombreux désagréments et servitudes, rend de plus en plus difficile d’atteindre.
Teint éblouissant
Sur une peau parfaitement nettoyée suite à l’application du fond de teint habituel, déposer une touche (légère) de couleur bois de rose tirant vers «abricot». Étaler le produit déposé par stick ou par étui «blush» par mouvements arrondis, du bout des doigts, de façon à ce que le résultat soit d’aspect tout à fait naturel.
À savoir: un maquillage en camaïeu de beige abricot met en valeur des cheveux «brun caramel» ou «blond-roux».
Yeux de biche et sourire de star
Choisir une teinte claire pour l’arcade, entièrement tapissée de beige rosé. Souligner la bordure des cils inférieurs. Crayonner la paupière avec du beige rosé plus clair.
Dessiner le contour des lèvres. Hachurer la bouche, avant d’unifier la couleur, en repassant le crayon. Teinte choisie beige-pêche ou pêche amande.
Les sourcils brossés complètent un fini très naturel.
RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Claire Gebeyli
«Adulescents», «adonaissants» ou encore «KGOY» (Kids Getting Older Younger, pour les Américains), bref ceux que l’on désigne plus couramment par l’appellation de préadolescents ne sont plus ce qu’ils étaient. C’est-à-dire soumis aux goûts et à la volonté des parents, formant des siècles durant sinon une majorité, du moins une catégorie sociale soumise, obéissante et...
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