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Cérémonie - La fête de l’armée célébrée à Fayadiyé Lahoud souhaite que l’on en finisse avec la politique politicienne(photos)

Le président de la République, Émile Lahoud, a tout naturellement saisi hier l’occasion de la fête de l’armée pour faire le procès de la politique politicienne, accusée d’« abattre le moral de la nation et de dilapider ses forces vives ».
M. Lahoud s’exprimait lors d’une cérémonie à la caserne Chucri Ghanem de Fayadiyé, en présence de plusieurs personnalités politiques, militaires, religieuses et diplomatiques de haut rang.
Au cours de cette cérémonie, le chef de l’État a remis leur épée à 146 officiers fraîchement promus de l’École militaire.
Étaient présents le président de la Chambre, Nabih Berry, le chef du gouvernement, Rafic Hariri, l’ancien chef du Législatif Hussein Husseini, les ministres Mahmoud Hammoud, Élias Murr, Assaad Diab, Michel Samaha, Fouad Siniora, Michel Moussa, Sebouh Hovnanian, Abdallah Farhat et Ali Hassan Khalil, ainsi que les députés Nayla Moawad, Ibrahim Bayane, Antoine Haddad, Atef Majdalani, Nabil de Freige, Béchara Merhej, Ali el-Khalil, Pierre Hélou, Gebrane Tok, Karim Racy, Mohammed Yehia, Abdel-Rahmane Abdel-Rahmane, Jamal Ismaïl, Georges Najm, Abbas Hachem, Mikhaël Daher, Ghounoua Jalloul, Kassem Hachem, Ammar Moussaoui, Ahmed Hbous, Serge Ter Sarkissian, Nazem Khoury, Saleh Kheir, Ghazi Zeaiter, Samir Azar, Marwan Farès, Agop Kassarjian, Ghassan Moukheiber, Antoine Khoury, Abdellatif Zein, Fouad Saad, Sami el-Khatib, Anouar el-Khalil, Walid Eido, Robert Ghanem, Émile Émile Lahoud, Mohammed Kabbani, Jihad Samad, Yassine Jaber et Nasser Kandil.
L’assistance était également formée des représentants des chefs spirituels, des principaux dirigeants des services de sécurité de l’État, des diplomates étrangers ainsi que de diverses personnalités politiques et de la société civile.
Une délégation militaire syrienne, conduite par le commandant des troupes syriennes au Liban, le général Ahmed Ali, était aussi présente.
Après l’arrivée des responsables, la cérémonie de promotion des nouveaux officiers a commencé. Sur les 146 promus au total, 86 relèvent de l’armée de terre, 10 de l’armée de l’air, 1 de la marine, 40 des FSI, 4 de la Sûreté générale, 3 de la Sécurité de l’État et deux des douanes.
Aussitôt après avoir remis son épée à chacun des officiers, le chef de l’État s’est adressé à eux dans un discours dont voici le texte quasi intégral (traduction officielle) :
« En ce jour du 1er août, jour de la fête de l’armée et dans cette école de l’honneur, du sacrifice et de la loyauté, je vois circuler, à travers vous, un sang nouveau dans les veines de la nation, signe d’espoir et de continuité entre les générations passées, présentes et futures.
« Votre serment aujourd’hui est une preuve de votre attachement à la sauvegarde du drapeau et à la défense de la patrie.
« Cette cérémonie coïncide avec des événements dramatiques qui, en l’absence de critères logiques sur lesquels devrait reposer la politique internationale et sous l’impulsion d’initiatives aléatoires et de confusion des concepts et des objectifs, secouent la région entière, d’Irak en Palestine.
« Dans cet environnement déstabilisé, nous ne possédons peut-être pas la force de l’influence, mais nous avons par contre la force de nos convictions.
« Notre position commune avec la Syrie était claire en Irak comme en Palestine : il n’existe point de solution aux conflits régionaux et internationaux qu’en appliquant la justice, en respectant le droit et en récupérant le rôle que devrait avoir la légitimité internationale ainsi qu’en refusant la logique de la force qui, hélas, n’aboutit qu’à plus de frustrations et d’extrémismes.
« En ce contexte troublé, le Liban nous appelle à plus de sacrifices et de don de soi et les Libanais nous demandent (de nous) occuper de leurs aspirations. « Notre responsabilité nationale nous impose de trouver des solutions aux problèmes existants, à extraire ce qui est positif de toute situation négative et de ne pas (nous) perdre dans les méandres des politiques politiciennes qui abattent le moral de la nation, gaspillent ses capacités et dilapident ses forces vives.
« Il nous est demandé à tous d’être conscients et avertis de la gravité de la situation (...) que traverse la région et, de ce fait, il est demandé à chaque personne, chaque institution, de remplir le rôle qui lui est assigné tant au niveau politique (qu’) économique et social, ainsi que dans tout domaine qui sauvegarderait la patrie et servirait le citoyen.
« Votre institution, l’armée libanaise, qui a la responsabilité et le devoir d’assurer la sécurité et la défense de la patrie, mérite toute considération et tout respect pour les sacrifices qu’elle a consentis. Et devant les martyrs qui sont tombés au champ d’honneur, je m’incline en leur présentant le salut de toute la nation. »
À signaler que la fête de l’armée a été célébrée hier dans le cadre de cérémonies similaires dans toutes les régions du pays.
Le président de la République, Émile Lahoud, a tout naturellement saisi hier l’occasion de la fête de l’armée pour faire le procès de la politique politicienne, accusée d’« abattre le moral de la nation et de dilapider ses forces vives ».M. Lahoud s’exprimait lors d’une cérémonie à la caserne Chucri Ghanem de Fayadiyé, en présence de plusieurs personnalités...