Incendies - Une zone résidentielle à Mansourieh a échappé, samedi, à la catastrophe Les espaces verts partent toujours en fumée (photo)

Voilà des années que les incendies ravagent les espaces verts qui rétrécisssent à une vitesse fulgurante et qui couvrent à peine 5 % du territoire national, sans qu’aucune mesure officielle ne soit prise pour combattre une désertification galopante dont on connaît pourtant bien les conséquences désastreuses.
La Défense civile continue ainsi, seule avec ses moyens rudimentaires, assistée par les hélicoptères de l’armée, à combattre les feux qui détruisent ce qui reste de nos forêts. Samedi, un incendie gigantesque a mis en danger une zone résidentielle à Mansourieh, contraignant les habitants à quitter précipitamment leurs demeures, de crainte d’être encerclés par le feu qui progressait rapidement à cause de vent qui soufflait fort ce jour-là. Il a fallu trois heures aux pompiers de la Défense et aux hélicoptères de l’armée pour maîtriser les flammes qui ont détruit un pinède réputé pour ses arbres centenaires.
Des incendies se sont déclarés hier aussi dans plusieurs régions du pays, notamment à Kahalé, dans le Chouf, à l’est de Saïda et à Nabatiyeh, où les pompiers ont dû lutter plusieurs heures avant de pouvoir éteindre les feux de forêts.
La Défense civile publiera sans doute dans les prochaines heures un bilan de ses activités précisant le nombre de kilomètres d’espaces verts détruits par les flammes, sans que cette catastrophe écologique n’émeuve qui que ce soit au sein de l’État.