Les députés Farès Souhaid (Jbeil) et Mansour el-Bone (Kesrouan) ont appelé hier à la solidarité de tous les Libanais dans l’affaire de la disparition en Libye, il y a 25 ans, de l’imam Moussa Sadr et invité le gouvernement à former une commission d’enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
Depuis plusieurs années, l’État libanais s’abstient de poursuivre le dossier de l’imam Sadr et de ses compagnons disparus en Libye, de sorte que cette affaire « apparaît comme étant propre aux seuls chiites du Liban, ce qui lui ôte son caractère fondamental, à savoir que tous les Libanais, musulmans et chrétiens, réclament que la vérité éclate au grand jour », soulignent les deux députés dans un communiqué commun.
« Alors même que la Libye déploie des efforts diplomatiques pour se mettre en règle avec les États-Unis et la France, le Liban demeure incapable de formuler une quelconque initiative et c’est une partie des Libanais seulement qui se contente, périodiquement, de rappeler l’affaire », ajoute le communiqué.
« L’affaire de l’imam est la cause de tous les Libanais, car porter atteinte aux instances spirituelles au Liban, surtout celles qui se sont dotées d’une dimension nationale, c’est vouloir nuire à tous les Libanais libres et attachés à l’unité du pays, fondée sur la coexistence », insistent les deux parlementaires, membres des Assises de Kornet Chehwane.
Tirant la leçon de ces données, MM. Souhaid et Bone réclament « une initiative au niveau du gouvernement afin de former une commission d’enquête pour suivre l’affaire ». Ils demandent aussi « la solidarité de tous les Libanais » dans ce dossier et soulignent la nécessité de le sortir « des sentiers du confessionnalisme ». Pour cela, ils souhaitent que des comités civils soient formés dans toutes les régions du pays dans le but d’exprimer cette solidarité.
Tout en estimant qu’il faut prendre en compte les intérêts des agriculteurs libanais, et notamment des planteurs de pommes, sur le marché libyen, les deux députés réclament des mesures pour « dégager ces intérêts du cercle des divergences entre États ».
Depuis plusieurs années, l’État libanais s’abstient de poursuivre le dossier de l’imam Sadr et de ses compagnons disparus en Libye, de sorte que cette affaire « apparaît comme étant propre aux seuls chiites du Liban, ce qui lui ôte son caractère fondamental, à savoir que tous les Libanais, musulmans et chrétiens, réclament que la vérité éclate au grand jour », soulignent les deux députés dans un communiqué commun.
« Alors même que la Libye déploie des efforts diplomatiques pour se mettre en règle avec les États-Unis et la France, le Liban demeure incapable de formuler une quelconque initiative et c’est une partie des Libanais seulement qui se contente, périodiquement, de rappeler l’affaire », ajoute le communiqué.
« L’affaire de l’imam est la cause de tous les Libanais, car porter atteinte aux instances spirituelles au Liban, surtout celles qui se sont dotées d’une dimension nationale, c’est vouloir nuire à tous les Libanais libres et attachés à l’unité du pays, fondée sur la coexistence », insistent les deux parlementaires, membres des Assises de Kornet Chehwane.
Tirant la leçon de ces données, MM. Souhaid et Bone réclament « une initiative au niveau du gouvernement afin de former une commission d’enquête pour suivre l’affaire ». Ils demandent aussi « la solidarité de tous les Libanais » dans ce dossier et soulignent la nécessité de le sortir « des sentiers du confessionnalisme ». Pour cela, ils souhaitent que des comités civils soient formés dans toutes les régions du pays dans le but d’exprimer cette solidarité.
Tout en estimant qu’il faut prendre en compte les intérêts des agriculteurs libanais, et notamment des planteurs de pommes, sur le marché libyen, les deux députés réclament des mesures pour « dégager ces intérêts du cercle des divergences entre États ».
Les députés Farès Souhaid (Jbeil) et Mansour el-Bone (Kesrouan) ont appelé hier à la solidarité de tous les Libanais dans l’affaire de la disparition en Libye, il y a 25 ans, de l’imam Moussa Sadr et invité le gouvernement à former une commission d’enquête pour faire la lumière sur cette affaire.Depuis plusieurs années, l’État libanais s’abstient de poursuivre le...
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