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Washington intensifie sa campagne pour une levée des sanctions de l’Onu L’Administration US en Irak de plus en plus contestée

Confrontée à des pressions croissantes pour accélérer la reconstruction d’un pays livré à l’anarchie, la coalition américano-britannique a nommé des « conseillers » pour superviser le fonctionnement des ministères-clés. Cette mesure a toutefois suscité les vives critiques des principaux groupes de l’opposition qui y voient une véritable ingérence politique américaine. Parallèlement, la brouille entre Paris et Washington a pris une nouvelle dimension, Paris condamnant l’organisation d’une campagne de désinformation relayée par les médias aux États-Unis. Cette accusation « ne repose sur aucun fondement », a rétorqué la Maison-Blanche.
Enfin, contrairement à ce qui avait été annoncé mercredi, les États-Unis n’ont pas présenté hier de version remaniée de leur projet de résolution sur la levée des sanctions contre l’Irak et continuent de vouloir discuter devant le Conseil de sécurité de la première mouture. À ce sujet, le chancelier allemand Gerhard Schröder s’est prononcé hier pour une levée « aussi rapide que possible » des sanctions alors que Moscou a tenté de négocier, pendant la visite de Colin Powell, le paiement de la dette irakienne contre un assouplissement de sa position sur le sujet.
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Confrontée à des pressions croissantes pour accélérer la reconstruction d’un pays livré à l’anarchie, la coalition américano-britannique a nommé des « conseillers » pour superviser le fonctionnement des ministères-clés. Cette mesure a toutefois suscité les vives critiques des principaux groupes de l’opposition qui y voient une véritable ingérence politique...