Amos Yaron est mis en cause aux côtés de l’actuel Premier ministre israélien, Ariel Sharon, dans une plainte déposée en juin 2001 par 23 rescapés de ces tueries, qui avaient fait un millier de morts selon le Comité international de la Croix-Rouge.
Le général Yaron était responsable du secteur de Beyrouth à l’époque des faits, alors que M. Sharon était ministre de la Défense. Il est actuellement directeur général du ministère de la Défense.
En février dernier, la Cour de cassation belge avait annulé une décision de justice antérieure déclarant irrecevable cette plainte déposée au nom de la loi belge dite de « compétence universelle ».
La plus haute juridiction belge avait à l’époque reconnu que M. Sharon bénéficiait d’une immunité temporaire liée à sa fonction de Premier ministre, mais avait renvoyé le cas de M. Yaron devant la cour d’appel, ouvrant la voie à une reprise des poursuites contre lui.
« Le parquet général a estimé, au vu de l’arrêt de la Cour de cassation, que l’instruction pouvait reprendre son cours tout à fait normalement », a indiqué hier l’avocat des plaignants, Me Luc Walleyn. Selon l’avocat, la décision de la Cour d’appel sera rendue le 10 juin.
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