Le ministre des AE, Jean Obeid, a indiqué en Crète, à l’issue de la rencontre Euromed, que ses homologues européens avaient tenu compte du point de vue libano-syrien, estimant que toute solution globale devrait « inclure la Syrie et le Liban sur la base de l’initiative de paix arabe » du sommet de Beyrouth, en 2002.
Comme en écho à ce point de vue, le chef de la diplomatie syrienne, Farouk el-Chareh, a déclaré : « Il faut penser à quelque chose qui dépasse la “feuille de route” et trouver une solution incluant les Palesti-niens, la Syrie et le Liban. »
Mais à Beyrouth, au terme d’un entretien avec le Premier ministre Rafic Hariri, le coordinateur de l’Onu pour le Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen, s’est montré intraitable. Il a affirmé que « nul n’a l’intention de rouvrir, réécrire ou renégocier » le plan international pour un règlement du conflit israélo-arabe.
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La correspondance
de notre
envoyé spécial
Khalil FLEYHANE
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